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La plus grande opération militaire française

Pour suivre l'actualité des destructions : https://zad.nadir.org/

L’opération militaire impliquant le plus de militaires français est l’évacuation de quelques lieux de vie et d’expérimentations d’activités compatibles avec les engagements climatiques internationaux de la France.

Camarade, quand tu ordonnes, exécutes ou encourages des destructions de lieux de vie, de travail, d’accueil, de partage, d’échange, pour évacuer, là, un champs de patates, là, des vaches, là, des brebis, penses-tu réellement travailler à construire un monde plus juste?

N’es-tu pas tout simplement le rouage d’un système à bout de souffle qui, face à l’impasse d’une volonté de croissance infinie dans un monde fini, fabrique des ennemis intérieurs pour auto-justifier à posteriori son monde de destruction et de violence?

Es-tu incapable de voir le ridicule de cette démarche?

 

François – https://www.facebook.com/FrancoisNicolas44/

 

ZAD, écologie, avenir et propriété privée?

J’entends et je lis des étonnements sur les réticences de certaines personnes habitant la ZAD à accepter l’idée de formaliser nominativement des projets définissant un morcellement de la ZAD.

Ne nous perdons pas dans des considérations de gestion, de référence à un monde qui implacablement conduit l’humanité à sa perte, n’oublions pas qu’une part essentielle des enjeux est là. Il n’y a pas pour l’instant d’autres d’issues connues pour préserver la démocratie en cas de raréfaction des ressources que de cheminer dans un autre sens que l’augmentation constante de la propriété privé, que de cheminer vers l’augmentation du domaine des propriétés d’usage.

Oui, c’est évidement de ceci dont il est question, expérimenter des fluidités dans les propriétés individuelles ou collectives pour que notre civilisation renoue avec les communs, avec cette part de propriété d’usage sans laquelle aucune économie ne peut prospérer durablement.

Si Europe Écologie – Les Verts avait retenu Eva Joly, la candidate anti-corruption, c’est bien parce que nous savions intuitivement que l’abus de propriété privée n’est pas une solution mais un problème et que, du fait par exemple de l’accumulation primaire du capital, la frontière est fine entre propriété et spoliation.

Pour certaines habitantes de la ZAD, signer nominativement, même dans le cadre de projets collectifs, une division de la ZAD entre groupes institutionnalisés dont les intérêts peuvent diverger, pose une question majeure quand on expérimente la démocratie directe et la propriété d’usage. Dans ce cadre, engager un ou plusieurs individus sur des projets distincts changent fondamentalement la donne en introduisant potentiellement une hiérarchie, même quand elle n’est que morale, et des conflits d’intérêts déséquilibrant le poids des usages passés par rapport aux usages futurs, diminuant la fluidité de la propriété d’usage et influençant les négociations constantes entre usagers…

Imaginer une solution satisfaisante revient peut-être à réinventer des communs.

Ceci nécessite du temps puisqu’il faut que toutes, même les plus honnêtement anarchistes, acceptent de formaliser ceci en confiant une part de leurs avenirs à une ou plusieurs personnes morales, une ou plusieurs associations, créées dans ce but.

Ceci nécessite du temps puisque les solutions qu’elles peuvent envisager peuvent nécessiter un savant panachage de propriétés individuelles ou collectives et usages individuels ou collectifs.

Bref, il faut du temps, du dialogue, du débat et ce n’est pas à nous de dire quoi que ce soit, c’est l’histoire des habitantes de la ZAD.

Nous, écolos, nous avons un rôle politique à jouer pour la préservation du bocage, pour dire le besoin de préserver la biodiversité, la richesse de ce territoire, quelles que soient les solutions choisies par le gouvernement avec les habitantes de la ZAD.

Nous, écolos, nous avons aussi un rôle politique à jouer dans la redécouverte des communs. Nos élues doivent parler des communs, nos élues et toutes celles qui ont l’occasion d’être parfois interviewées doivent en profiter pour dire les faits, expliquer comment notre civilisation survit malgré le capitalisme grâce à de multiples expressions des propriétés d’usage et, quand l’accumulation primaire du capital abouti à trop de spoliations,  par des successions de crises économiques ou politiques rebattant plus ou moins les cartes de la propriété.

La mise en évidence du besoin de renouer avec les communs, faisait parti des points portés par Hamon alors, comme nous avons toutes activement participé à sa campagne, nous sommes armées pour ces discours.

A nous de soutenir les habitantes de la ZAD pour qu’elles conservent cette cohérence. A nous de ne pas leur en vouloir si elles cèdent aux pressions de conformité sociale et, remercions-les pour leur résistance.

 

François NICOLAS, REZE(44)

 

Bonne année 2018

Pour bien commencer l’année, tu peux librement partager cette vidéo et signer une pétition pour le droit à un revenu de base inconditionnel supérieur au seuil de pauvreté: https://tinyurl.com/zdxzerd

Plus d’informations: http://www.revenudebase.info/

François (https://www.facebook.com/FrancoisNicolas44)

Le cadavre sous la neige

Une personne a échappée aux guerriers à qui nous vendons nos armes. Une personne s’est évadée des dictatures qui nous fournissent nos matières premières. Une personne a fuit la misère que nos multinationales imposent dans son pays au nom des accords internationaux de libre échange. Une personne n’est pas morte dans le désert. Une personne n’est pas restée prisonnière d’un camp au Maghreb. Une personne ne s’est pas noyée en Méditerranée.

Nos députées criminalisent cette personne si elle n’a pas d’autorisation administrative de séjour ou d’entrée sur notre territoire.

Sans autorisation administrative, nos policiers lui bloquent l’accès aux frontières, ne lui laissant que le choix de risquer sa vie.

Ainsi, elle affrontera, sans équipement, la haute montage.

http://www.liberation.fr/france/2017/12/17/peut-etre-qu-au-printemps-on-retrouvera-des-corps-sous-la-neige_1617327

Ça ne te révolte pas qu’en notre nom les Alpes puissent se transformer en cimetière?

Les pays riches en devises fortes consomment des matières premières ou des produits manufacturés, extraites ou produits hors de leurs frontières. En effet, via leurs banques centrales et leurs banques, ils équilibrent la masse monétaire avec les richesses échangées : ils sont en mesure de créer l’argent nécessaires à leurs échanges. Ainsi, les apports de population n’entraînent pas de pénurie dans les pays riches. Au contraire, en fortifiant leurs marchés intérieurs et en augmentant la force de travail disponible, les apports de population augmentent les capacités de création monétaire des pays riches en devises, augmentent leur pouvoir sur les autres pays.

Ainsi, il n’y a aucune de réelle justification économique à cet acharnement contre les personnes sans autorisation administrative de séjour.

La militarisation de nos frontières ne se justifie que par le besoin de nos dirigeants politiques ou économiques de nous renfermer sur nous-même, de sorte que nous évitions de remettre en cause ce système qui broie notre humanité, notre raison de vivre, qu’ainsi nous ne contestions pas l’ordre établi, la soumission volontaire à des règles qui, pour répondre au mirage d’une croissance infinie des profits financiers des multinationales et des pouvoirs individuels de quelques individus, détruit toute vie, tout espoir d’avenir.

Ce choix contredit nos aspirations profondes, notre humanité. Alors, pour nous interdire de le remettre en cause, nos gardiennes, qu’elles soient députées, juges ou policières, menacent d’envoyer en prison les françaises qui choisissent d’aider les personnes en difficultés.

https://www.amnesty.fr/refugies-et-migrants/actualites/une-de-nos-membres-poursuivie-pour-delit-de-solidarite

Personnellement, je ne rêve pas de cette société inhumaine que le durcissement des frontières construit. Est-ce ton cas ?

Je rêve qu’enfin nous ayons des politiques responsables, des politiques qui ne dresseraient pas les personnes les unes contre les autres, des politiques qui, prenant en compte les changements climatiques, sortiraient progressivement nos pays des compétitions suicidaires et aideraient à la construction d’un monde plus juste, plus désirable, plus durable.

 

Joyeux Noël,

 

François, NICOLAS, REZE(44)

Changements climatiques, à nous d’agir.

Le changement climatique n’est plus une hypothèse.

Le changement climatique est un fait. D’ouragans en sécheresses, de disparition de la banquise à l’extinction massives des espèces, ses conséquences sont de plus en plus manifestes. Le changement climatique est là. Il ne s’arrêtera pas.

Nous avons le choix. Soit l’amplifier jusqu’à la disparition des conditions de survie de l’humanité ou, changer nos modes de consommation, acheter des produits locaux, oublier nos consommations de matières et sources d’énergie non renouvelables, sortir des compétitions fratricides et coûteuses pour partager, échanger, ré-apprendre à vivre les uns avec les autres et non plus les uns contre les autres.

Le changement climatique est un fait.

Les systèmes politiques et économiques y voient une opportunité d’accumulation de pouvoirs.

Ils détournent nos salutaires et indispensables empathies en conduisant des politiques de divisions de l’humanité: chacun dans ses frontières, sous son drapeau, combattant pour donner à chaque nation la plus importante part possible de ces ressources qui, surconsommées, disparaissent à une vitesse vertigineuse.

Ils nous détournent des solutions les plus simples, les plus évidentes, ces solutions qui en diminuant nos gaspillages, diminueraient leurs pouvoirs. Ils nous enferment dans des spirales vicieuses susceptibles d’augmenter leurs profits : guerres pour l’énergie, diminutions des libertés, droits à polluer, brevetabilité du vivant, diminution des services publics, poursuite des productions de produits toxiques, primauté des profits sur la survie des espèces…

« Il y a des solutions aux changements climatiques mais ils ne veulent pas les entendre. »(Paul Watson, Lille 2015)

Le changement climatique est un fait.

Mais nous sommes libres d’y voir une opportunité de construction d’un monde plus juste, plus durable, plus agréable et accessibles à toutes et tous.

C’est aussi dans l’adversité que l’humanité peut se sublimer. Chaque crise, chaque difficulté est une opportunité pour nous rapprocher de ce à quoi nous tenons vraiment. Une opportunité de laisser parler nos cœurs, notre générosité, notre imagination, notre soif de vivre ensemble.

N’attendons pas, dès aujourd’hui, agissons. Agissons dans notre vie quotidienne. Refusons les diktats de la sur-consommation, apprenons à réutiliser ce qui est passé de mode, à réparer ce qui est cassé, à ne plus rien acheter qui, un jour, finira dans une poubelle. Apprenons à privilégier ce qui durera et, en fin de vie, ne polluera pas. Il faut comprendre que les conneries, si nous ne les achetions pas, nous ne les produirions pas.

Réapprenons à partager, à construire ensemble, à vivre sans exclure. Cessons de chercher à gagner plus que nos voisins. Apprenons à désirer ce qui est accessible à toutes et à tous. Cessons de considérer qu’il faut travailler toujours et toujours plus. Ralentissons, réapprenons à prendre le temps, à vivre simplement, à vivre. Nous sommes déjà en vie, il est idiot de nous tuer à « la gagner ». Nous avons besoin de prendre soin de nos vies en nous consacrant prioritairement aux activités qui satisfont nos envies les plus fondamentales.

Ensemble, imaginons le bonheur.

François NICOLAS,

 

« Don’t worry, be happy… »

L’OPA des multinationales contre notre liberté

Avec cette courte restitution vidéo de l’ensemble des prises de paroles du rassemblement STOP-CETA à Nantes, le 18 novembre 2017, tu devrais commencer à comprendre que l’objectif de ces accords n’est pas du tout de favoriser les échanges. CETA est un moyen d’abbattre, procès par procès, toutes les lois protectrices que nos états pourraient désirer pour protéger l’avenir, la vie, le climat, nos modèles sociaux, nos services publics, notre biodiversité, notre agriculture, nos industries, nos découvertes scientifiques…

Pour agir : www.stop-ceta.fr

Les vidéos du rassemblement estival de Notre-Dame-des-Landes en 2017

Ci-dessous, les retranscriptions vidéos d’une partie des forums, débats, conférences et tables rondes du rassemblement estival 2017 des opposant au projet de destruction du bocage de Notre-Dame-des-Landes.

Plus d’information: http://www.notredamedeslandes2017.org

Merci aux bénévoles vidéos (Catherine, Marc, Maxime, Jean-Michel, Jean-Luc, Joëlle, Clément, Amaël, Charles…).

Samedi

Samedi, ouverture du rassemblement

Samedi, tous les débats 1/2

SAMEDI Chapiteau 1 Chapiteau 2 Chapiteau 3 Chapiteau 4
13h
Europacity : quelles alternatives? Le sol, pourquoi et comment le protéger ? Soutien aux victimes et aux riverains des pesticides de l’empreinte écologique locale à l’empreinte globale
15h
Le droit et NDDL : je t’aime, moi non plus…  Pistes à NDDL ? De l’eau et de l’argile ! Le revenu de base agricole à expérimenter GPII : état des lieux, propositions
17h
Afterres 2050  Analyse citoyenne, lobbies… Pour des transports gratuits (voir 15H)

Samedi, tous les débats 2/2

Chapiteau 7 (AGORA) Chapiteau 9 Chapiteau 10 COPAIN Chapiteau 8
Rencontre des Comités de soutien (1/2) Les migrations dans le monde « Nations sans État”, souveraineté et confédéralisme démocratique
Violences policières et antiracisme politique Les nouvelles formes de luttes contre la métropolisation Pacifisme, écologie et féminisme Les paysans dans la lutte des classes ? ZAD – Abracadabois, avenir et Cabane intergalactique
Répressions, Etat d’urgence : comment lutter ? Les migrations en France, mythes et réalités Alternatives à NDDL Histoires du mouvement d’occupation

Dimanche

Dimanche, la danse des totems

Dimanche, tous les débats 1/2

DIMANCHE Chapiteau 1 Chapiteau 2 Chapiteau 3 Chapiteau 4
13h
Casse du code du Travail et précarité (Théâtre) Estuaire : des luttes d’hier à la transition énergétique Transition vers une agriculture écologique et sociale
14h30
consultation, médiation, expertises… Sauvons les terres agricoles péri-urbaines Luttes écologiques et luttes sociales Soutiens citoyens aux migrants
16h30
Citoyens engagés pour la préservation des terres et l’installation de paysans (Théâtre) Un droit au logement pour tous, en ville et en zone rurale Vers un mouvement de masse pour la justice climatique

Dimanche, tous les débats 2/2

Chapiteau 7 Chapiteau 9 Chapiteau 10 COPAIN Chapiteau 8
« L’utopie ou la mort »
Solidarité ouvrière et paysanne Le temps, la terre et Nous. Que faire après la victoire à NDDL ? Violences policières, antiracismes (suite)
Le long chemin vers l’abandon des projets de centrales nucléaires au Pellerin et au Carnet (44) de 1975 à 1997 17 ans de lutte à Notre-Dame-des-Landes FILM « En rade » de Roy Lekus (53 mn) Luttes foncières dans les années 70-80 dans la région Histoire du Zad Social Rap
Rencontre des Comités de soutien (2/2) Résistances paysannes et invention de la démocratie directe Mai 1968 à Nantes

Dimanche, clôture du rassemblement

Voter pour protéger l’avenir des sols qui nous nourrissent.

A SIGNER AVANT LE 11 SEPTEMBRE 2017

Ce n’est pas une simple pétition. Si nous sommes plus d’un million de citoyennes européennes et citoyens européens a voter, la commission européenne sera obligée d’étudier cette possibilité. Du coup, il faut indiquer un numéro de carte d’identité et décliner notre identité sur le site sécurisé dédié. (Mais les identités ne sont décryptées qu’a la fin de la période de vote, pour procéder au dépouillement. Ce dépouillement consiste à vérifier la réalité des identités des votants et supprimer les votes en double.)

Parfois, les initiatives citoyennes européennes échouent : pas assez de voix pour le revenu de base, c’était sans doute trop tôt mais, ça a donné du poids à cette idée et depuis, l’idée fait son chemin et l’initiative européenne a aidé à la faire connaître… Parfois les initiatives européennes réussissent : largement assez de voix pour « l’eau un droit humain » ce qui, par exemple, a aidé à bloquer la libéralisation totale de l’eau et aidé les municipalités le souhaitant à récupérer la distribution de l’eau.

Allez, va chercher ta carte d’identité et vote… Puis diffuse l’information.

(Texte extrait du site: https://www.people4soil.eu/fr )

« Pourvoyeurs de sécurité alimentaire, de préservation de la biodiversité et de régulation du changement climatique, les sols constituent l’une des ressources les plus stratégiques de l’Europe. Il est temps d’en assurer la protection sur notre continent.

Principaux objectifs: reconnaître que les sols constituent un héritage commun qui doit être protégé au niveau de l’UE dans la mesure où ils procurent des bienfaits essentiels en lien avec le bien-être de l’homme et la capacité de résistance de l’environnement; élaborer un cadre juridiquement contraignant pour répondre spécifiquement aux principaux risques qui menacent les sols, à savoir l’érosion, l’imperméabilisation, l’appauvrissement en matières organiques, la perte de biodiversité et la contamination; intégrer aux politiques de l’UE les objectifs de développement durable des Nations unies relatifs aux sols; comptabiliser correctement et réduire les émissions de gaz à effet de serre produites par les secteurs agricole et sylvicole. »

POUR SIGNER: https://www.people4soil.eu/fr#sign-box

Sur le site https://www.lappeldusol.fr/, il y a aussi cet excellent petit argumentaire illustré: