Une solution légale se construisait.
Rien ne justifiait de se précipiter.
Mais les personnes de pouvoir ont décidé de détruire et de ravager.
De détruire des habitations, de ravager des lieux d’activités.
Sérieux?
Le pouvoir révèle-t-il la vraie nature des personnes?
Pour agir ainsi de quoi sont-elles les esclaves ?
Quel monde ceci construit-il ?
Quel avenir ceci laisse-t-il à la liberté, l’égalité, la fraternité ?
Face aux violences, aux destructions, aux ordres, au mépris.
Nous avons l’espoir, le courage, les rêves, l’amour, le travail.
Nous avons la camaraderie, le respect, la liberté, la vie.
Nous construirons un monde respectueux des personnes.
Un monde respectant la vie, un monde respectant l’avenir.
J’entends et je lis des étonnements sur les réticences de certaines personnes habitant la ZAD à accepter l’idée de formaliser nominativement des projets définissant un morcellement de la ZAD.
Ne nous perdons pas dans des considérations de gestion, de référence à un monde qui implacablement conduit l’humanité à sa perte, n’oublions pas qu’une part essentielle des enjeux est là. Il n’y a pas pour l’instant d’autres d’issues connues pour préserver la démocratie en cas de raréfaction des ressources que de cheminer dans un autre sens que l’augmentation constante de la propriété privé, que de cheminer vers l’augmentation du domaine des propriétés d’usage.
Oui, c’est évidement de ceci dont il est question, expérimenter des fluidités dans les propriétés individuelles ou collectives pour que notre civilisation renoue avec les communs, avec cette part de propriété d’usage sans laquelle aucune économie ne peut prospérer durablement.
Si Europe Écologie – Les Verts avait retenu Eva Joly, la candidate anti-corruption, c’est bien parce que nous savions intuitivement que l’abus de propriété privée n’est pas une solution mais un problème et que, du fait par exemple de l’accumulation primaire du capital, la frontière est fine entre propriété et spoliation.
Pour certaines habitantes de la ZAD, signer nominativement, même dans le cadre de projets collectifs, une division de la ZAD entre groupes institutionnalisés dont les intérêts peuvent diverger, pose une question majeure quand on expérimente la démocratie directe et la propriété d’usage. Dans ce cadre, engager un ou plusieurs individus sur des projets distincts changent fondamentalement la donne en introduisant potentiellement une hiérarchie, même quand elle n’est que morale, et des conflits d’intérêtsdéséquilibrant le poids des usages passés par rapport aux usages futurs, diminuant la fluidité de la propriété d’usage et influençant les négociations constantes entre usagers…
Imaginer une solution satisfaisante revient peut-être à réinventer des communs.
Ceci nécessite du temps puisqu’il faut que toutes, même les plus honnêtement anarchistes, acceptent de formaliser ceci en confiant une part de leurs avenirs à une ou plusieurs personnes morales, une ou plusieurs associations, créées dans ce but.
Ceci nécessite du temps puisque les solutions qu’elles peuvent envisager peuvent nécessiter un savant panachage de propriétés individuelles ou collectives et usages individuels ou collectifs.
Bref, il faut du temps, du dialogue, du débat et ce n’est pas à nous de dire quoi que ce soit, c’est l’histoire des habitantes de la ZAD.
Nous, écolos, nous avons un rôle politique à jouer pour la préservation du bocage, pour dire le besoin de préserver la biodiversité, la richesse de ce territoire, quelles que soient les solutions choisies par le gouvernement avec les habitantes de la ZAD.
Nous, écolos, nous avons aussi un rôle politique à jouer dans la redécouverte des communs. Nos élues doivent parler des communs, nos élues et toutes celles qui ont l’occasion d’être parfois interviewées doivent en profiter pour dire les faits, expliquer comment notre civilisation survit malgré le capitalisme grâce à de multiples expressions des propriétés d’usage et, quand l’accumulation primaire du capital abouti à trop de spoliations, par des successions de crises économiques ou politiques rebattant plus ou moins les cartes de la propriété.
La mise en évidence du besoin de renouer avec les communs, faisait parti des points portés par Hamon alors, comme nous avons toutes activement participé à sa campagne, nous sommes armées pour ces discours.
A nous de soutenir les habitantes de la ZAD pour qu’elles conservent cette cohérence. A nous de ne pas leur en vouloir si elles cèdent aux pressions de conformité sociale et, remercions-les pour leur résistance.
Pauvreté, pollution, violence... La priorité est l'évacuation
d'un champs de patates à Notre-Dame-des-Landes, sérieux?
Camarade, quand tu ordonnes, exécutes ou encourages des destructions de lieux de vie, de travail, d’accueil, de partage, d’échange, pour évacuer, là, un champs de patates, là, des vaches, là, des brebis, penses-tu réellement travailler à construire un monde plus juste? N’es-tu pas tout simplement le rouage d’un système à bout de souffle qui, face à l’impasse d’une volonté de croissance infinie dans un monde fini, fabrique des ennemis intérieurs pour auto-justifier à posteriori son monde de destruction et de violence? Es-tu incapable de voir le ridicule de cette démarche quand elle conduit à mobiliser tant de forces militaires pour évacuer quelques champs de patates?
La destruction des 100 noms(*) est un signe fort. Le signe de la volonté du système de détruire toutes les alternatives viables à la finance et à la prédation, toutes ces alternatives qui pourraient donner des espoirs à l’écrasante majorité de celles et de ceux que nos dirigeant politiques ou économiques exploitent.
Comment sinon expliquer qu’ait été déployé tant de force pour vider de toute vie ces quelques habitations où résidaient des personnes connues pour leur esprit d’apaisement, leur respect de toutes et de tous, leurs expérimentations de modes de vie respectueuses de l’avenir?
Ces personnes osaient participer à visage découvert aux prises de parole publique (*2) (*3). Elles osaient exprimer leurs avis divergeants face à la pensée unique de nos dirigeants, face à la monstruosité de notre société de destruction, de haine, d’isolement et d’exploitation.
Extrait de l’appel à mobilisation de Collection des Organisations Professionnelles Agricoles(…) dans la lettre de l’ACIPA] : “Le site des 100 noms habité depuis plus de 5 ans, développe un projet agricole porté par un jeune agriculteur ingénieur agronome. Il est déjà déclaré porteur de projet à la chambre d’agriculture. Ce projet est réparti en 2 volets autour de l’élevage ovin : un premier en brebis laitière avec transformation fromagère. Un bâtiment de 430 m² a déjà été construit (et aujourd’hui détruit). Un 2ème projet associatif de production de brebis viande destiné à la formation pour la conduite de troupeaux, l’écopaturage, le sylvopastoralisme et la valorisation des pâturages humides. Le projet s’appuie sur des terres occupées depuis 5 ans et ont la potentialité de se développer avec des fermes mitoyennes à reprendre pour atteindre 45 ha. L’ensemble de ce projet est pensé dans l’objectif de la mutualisation des moyens de production. Ce lieu était aussi un lieu de vie regroupant plusieurs habitants déclarés par 3 fois auprès de la préfecture comme résidents à cet endroit.”
Pour bien commencer l’année, tu peux librement partager cette vidéo et signer une pétition pour le droit à un revenu de base inconditionnel supérieur au seuil de pauvreté: https://tinyurl.com/zdxzerd
Le changement climatique n’est plus une hypothèse.
Le changement climatique est un fait. D’ouragans en sécheresses, de disparition de la banquise à l’extinction massives des espèces, ses conséquences sont de plus en plus manifestes. Le changement climatique est là. Il ne s’arrêtera pas.
Nous avons le choix. Soit l’amplifier jusqu’à la disparition des conditions de survie de l’humanité ou, changer nos modes de consommation, acheter des produits locaux, oublier nos consommations de matières et sources d’énergie non renouvelables, sortir des compétitions fratricides et coûteuses pour partager, échanger, ré-apprendre à vivre les uns avec les autres et non plus les uns contre les autres.
Le changement climatique est un fait.
Les systèmes politiques et économiques y voient une opportunité d’accumulation de pouvoirs.
Ils détournent nos salutaires et indispensables empathies en conduisant des politiques de divisions de l’humanité: chacun dans ses frontières, sous son drapeau, combattant pour donner à chaque nation la plus importante part possible de ces ressources qui, surconsommées, disparaissent à une vitesse vertigineuse.
Ils nous détournent des solutions les plus simples, les plus évidentes, ces solutions qui en diminuant nos gaspillages, diminueraient leurs pouvoirs. Ils nous enferment dans des spirales vicieuses susceptibles d’augmenter leurs profits : guerres pour l’énergie, diminutions des libertés, droits à polluer, brevetabilité du vivant, diminution des services publics, poursuite des productions de produits toxiques, primauté des profits sur la survie des espèces…
« Il y a des solutions aux changements climatiques mais ils ne veulent pas les entendre. »(Paul Watson, Lille 2015)
Le changement climatique est un fait.
Mais nous sommes libres d’y voir une opportunité de construction d’un monde plus juste, plus durable, plus agréable et accessibles à toutes et tous.
C’est aussi dans l’adversité que l’humanité peut se sublimer. Chaque crise, chaque difficulté est une opportunité pour nous rapprocher de ce à quoi nous tenons vraiment. Une opportunité de laisser parler nos cœurs, notre générosité, notre imagination, notre soif de vivre ensemble.
N’attendons pas, dès aujourd’hui, agissons. Agissons dans notre vie quotidienne. Refusons les diktats de la sur-consommation, apprenons à réutiliser ce qui est passé de mode, à réparer ce qui est cassé, à ne plus rien acheter qui, un jour, finira dans une poubelle. Apprenons à privilégier ce qui durera et, en fin de vie, ne polluera pas. Il faut comprendre que les conneries, si nous ne les achetions pas, nous ne les produirions pas.
Réapprenons à partager, à construire ensemble, à vivre sans exclure. Cessons de chercher à gagner plus que nos voisins. Apprenons à désirer ce qui est accessible à toutes et à tous. Cessons de considérer qu’il faut travailler toujours et toujours plus. Ralentissons, réapprenons à prendre le temps, à vivre simplement, à vivre. Nous sommes déjà en vie, il est idiot de nous tuer à « la gagner ». Nous avons besoin de prendre soin de nos vies en nous consacrant prioritairement aux activités qui satisfont nos envies les plus fondamentales.
Les migrations massives se font en direction des régions habitables les plus proches des régionssinistrées quittées.
Tout d’abord au sein d’un même pays, puis dans un pays voisin, puis, dans un pays un peu plus lointain, etc…
C’est pourquoi, contrairement aux fantasmes des droites extrêmes, toute la misère du monde ne cherche pas à venir chez nous.
Plus nous consacrons d’énergie à lutter contre les migrant.e.s, plus les candidat.e.s à l’immigration redoublent de sacrifices, de volonté, car nous entretenons ainsi le fantasme que nous aurions d’incroyables richesses.
Plus nous gaspillons d’énergie à lutter contre les migrant.e.s, moins les candidat.e.s à l’immigration réalisent que, depuis longtemps, nos pays importent depuis leurs pays les ressources que nous consommons.
A l’inverse des affirmations sans fondement des médias et politiques, un assouplissement des frontières et un accueil digne des migrant.e.s, au contraire d’entraîner leur augmentation, pourrait tout autant faciliter la diminution du nombre de personnes forcées de vivre loin des climats, loin des régions, loin de celles et ceux qu’ils ou elles aiment.
En diminuant la captivité des exploité.e.s, un assouplissement des frontières et un accueil digne des migrant.e.s, permettraient de limiter les pouvoirs des dirigeant.e.s politiques ou économiques.
Ne disposant plus des frontières pour garder leurs travailleurs et travailleuses, tous les pays pourrait être contraints de démocratiser leurs régimes ou d’y améliorer le partage des richesses.
Ceci est évidement tout aussi valable pour les pays riches en devises.
Ne serait-ce que par la disparition des clandestins corvéables à merci et par leurs obligations d’augmenter mondialement les salaires, nos dirigeant.e.s économiques, celles et ceux qui profitent réellement des frontières, seraient alors dans l’obligation de diminuer leurs prédations.
En diminuant les contraintes créées par les frontières, nous améliorerons les conditions de travail dans les pays pauvres en devises et, l’économie étant mondialisée, également dans nos pays riches en devises.
Nous devons améliorer la libre circulation des personnes, pour diminuer l’exploitation, la spéculation, la misère, pour renforcer la démocratie, la sûreté, le partage.
Ces humain.e.s veulent juste vivre, accueillons les dignement.
Avec cette courte restitution vidéo de l’ensemble des prises de paroles du rassemblement STOP-CETA à Nantes, le 18 novembre 2017, tu devrais commencer à comprendre que l’objectif de ces accords n’est pas du tout de favoriser les échanges. CETA est un moyen d’abbattre, procès par procès, toutes les lois protectrices que nos états pourraient désirer pour protéger l’avenir, la vie, le climat, nos modèles sociaux, nos services publics, notre biodiversité, notre agriculture, nos industries, nos découvertes scientifiques…
Seules les reproductions qui ne dénaturent pas les propos tenus sont autorisées.
PLÉNIÈRE D’OUVERTURE
Chico Whitaker, membre fondateur du FSM – Historique du Forum Social Mondial.
Naoto Kan, ancien premier ministre (vidéo) – Pourquoi je suis devenu antinucléaire.
Dr. Hisako Sakiyama, membre de la commission parlementaire – La situation à Fukushima.
Global Chance – Le nucléaire dans le monde et les coûts du nucléaire
Animé par Bernard Laponche
Bref historique du développement de la production d’électricité d’origine nucléaire, ses liens avec celui du nucléaire militaire. Evolution de cette réduction depuis ses débuts, son ascension, sa décroissance et ses crises. L’état actuel du système électronucléaire dans les principaux pays et en France.
Echo-Echanges – Ethos à Fukushima, stratégie de l’ignorance et mainmise du lobby nucléaire international
Avec Cécile Asanuma-Brice (sociologue; par conférence vidéo), Roland Desbordes (CRIIRAD), Kolin Kobayashi (Echo-Echanges)
Depuis le projet Ethos en Biélorussie, de 1996 à 2001, la stratégie de l’ignorance du lobby nucléaire international se développe constamment. Après celui de Tchernobyl, le lobby se prépare activement à intervenir lors d’un accident majeur en Europe ou ailleurs, et cela depuis 2001. La catastrophe de Fukushima a renforcé sa motivation pour construire un système de gestion européenne de l’accident nucléaire basé sur sa « culture de radioprotection ». Pour cela, une nouvelle structure nommée « NERIS Plateforme » a été créée en 2010. Le lobby français est devenu une véritable locomotive de cette stratégie avec la participation des principales institutions telles que le CEA, l’IRSN, l’ASN et leur opérateur, dit « associatif », le CEPN, et avec la complicité de l’AIEA, de l’UNSCEAR et de la CIPR. Cet atelier analysera la situation récente.
Abolition des armes nucléaires /Atomwaffenfrei/Trident Ploughshares/IPPNW-France – Les actions de désobéissance civile en Europe contre le nucléaire militaire
Animé par Dominique Lalanne, Abraham Béhar, Patrice Bouveret
Marion Küpfer (Atomwaffenfrei) : les actions à Büchel de blocage de la base de l’OTAN qui héberge 20 bombes nucléaires.
Marcus Armstrong (Trident Ploughshares) : les actions au Royaume Uni, blocage des bases d’Aldermaston (entretien des bombes) et Faslane en Ecosse (sous-marins nucléaires).
D’autres intervenants présenteront les actions de désobéissance en France.
Attac – Nucléaire et finance : le pouvoir des lobbies contre la démocratie
Animé par Dominique Plihon (économiste, porte-parole Attac France), Roland Desbordes (CRIIRAD), Jacqueline Balvet (Attac France)
Les secteurs nucléaire et financier présentent en France de grandes similitudes : secteurs-clés de l’économie, dominés par des grands groupes oligopolistiques, avec conflits d’intérêts, en crise et à grands risques sur l’économie et la société. D’où la nécessité de ruptures profondes. Nous analyserons pourquoi les tentatives de réforme récentes dans ces deux secteurs ont avorté, et débattrons sur la stratégie à mettre en œuvre par le mouvement social et citoyen afin d’organiser un véritable « contre- pouvoir » pour faire respecter l’intérêt général.
MIA et Nuclear Heritage Network – Vers un mouvement europeéen anti-nucléaire
Animé par Falk Beyer et Francisco Castejon
Présentation des réseaux Movimiento Ibérico Antinuclear et Nucléaire Heritage Network, suivie par un débat sur la construction d’un mouvement europeéen antinucléaire.
RSDN Loire et Vienne et CRIIRAD – Les enjeux de la gestion de l’eau dans le nucléaire. Bassin fluvial, bassin de luttes ?
Avec Françoise Blondin, Gilles Deguet, Roland Desbordes, Emilie Viard
S’armer en arguments et en chiffres pour contrer les discours sur la propreté des centrales gagner ensemble en savoirs et compétences se rencontrer et faire des liens entre les bassins fluviaux
Yosomono-net – Fukushima 2011-2017. Etat des lieux : la multiplication du cancer de la thyroïde chez les enfants
Avec le Dr Hisako Sakiyama, animé par Youki Takahata
Le Dr Sakiyama analysera les résultats des examens de la thyroïde. Puis, abordant la dimension humaine de la question, elle expliquera pourquoi des citoyens ont dû créer un fonds d’aide aux patients et à leurs familles.
CRIIRAD, Global Chance et RSDN – Démantèlement des centrales nucléaires
Animé par Martial Chateau (RSDN), avec Barbara Romagnan, Michel Marzin, Roland Desbordes, Dominique Malvaud, Bernard Laponche
En quoi consiste le démantèlement d’une centrale nucléaire, ses différentes options. Les exemples français (Brennilis, Superphénix, Chooz A, réacteurs au graphite) et internationaux (Etats-Unis, Allemagne). Les coûts du démantèlement.
RSDN et Independent WHO – Santé et nucléaire : de l ’invisibilité des travailleurs irradiés au mythe de la radioactivité quasi inoffensive.
Animé par Bruno Boussagol, avec Annie Thébaud-Mony (sociologue), Nasubi et Nanako Inaba Russian Social-Ecological Union,
L’objectif de cet atelier est d’analyser et mettre en débat :
la division sociale du travail dans l’industrie nucléaire (en routine comme dans la gestion des catastrophes de Tchernobyl et Fukushima) par la sous-traitance et autres stratégies rendant invisibles tant les travailleurs irradiés que les atteintes radioinduites dont ils souffrent ; la sous-traitance construisant aussi les conditions de possibilité de l’accident ;
les angles morts et mensonges de la connaissance scientifique officielle sur les effets sanitaires de la radioactivité, que contribue à conforter l’invisibilité socialement construite évoquée plus haut ;
comment créer des formes de mobilisation sur les conditions de travail permettant d’unir les luttes de l’intérieur et de l’extérieur du nucléaire. Nasubi (Network for Thinking of Exposed Work in Japan – NTEWJ) présentera le problème de santé des travailleurs du nucléaire au Japon et les procès visant à avoir la reconnaissance officielle de l’accident du travail depuis les annés 1980.
PLÉNIÈRE TÉMOIGNAGES
Almoustapha ALHACEN – Président de l’ONG Aghirin’man basée à Arlit, partenaire de la CRIIRAD depuis 2003. Il démontrera comment le nucléaire perpétue la politique coloniale française en Afrique.
Philippe BILLARD – Travailleur du nucléaire dans la sous-traitance. Victime d’irradiation, il a souffert dans sa chair de la radioactivité. Il se considère lui-même comme un « liquidateur » et a décidé de résister avec le syndicat CGT.
Pinar DEMIRCAN – Citoyenne turque, chercheuse indépendante en sociologie, essentiellement en écologie politique, spécialiste du mouvement antinucléaire en Turquie. Elle est coordinatrice de Nukleersiz.org dont le but est de fournir des informations sur le nucléaire et le lien entre la question climatique et l’énergie. Elle écrit et est éditrice de « Yesil Gazete » , un journal écologique. Interprète de japonais.
Sonali HURIA – Titulaire d’un doctorat à l’université centrale Jamia Millia Islamia sur le mouvement antinucléaire en Inde. Elle travaille actuellement en tant que chercheuse avec la commission indienne des droits de l’homme (NHRC) à New Delhi. Elle est aussi co-éditrice de DiaNuke.org, un site de dialogue et de ressources sur l’énergie et les armes nucléaires.
Minoru IKEDA – Syndicaliste et facteurà la poste japonaise entre 1970 et 2013. Une fois à la retraite, il a décidé de travailler d’abord à Namié, dans la préfecture de Fukushima, comme ouvrier de décontamination en 2014, ensuite comme liquidateur de Fukushima-Daiichi entre 2014 et 2015, dans les deux cas en sous-traitance de TEPCO.
Nadezhda KUTEPOVA – Née à Ozersk, une ville secrète du complexe nucléaire militaire soviétique. Sociologue et avocate russe. Réfugiée politique en France depuis 2015 et fondatrice de l’association « Planète de l’espoir » qui soutient les victimes de la catastrophe de Mayak, accident majeur méconnu de 1957. Elle mettra en avant l’important nombre de victimes lié au développement de l’industrie nucléaire.
Leona MORGAN – Elle fait partie de la nation Navajo et vit à Albuquerque aux Etats-Unis. Elle sensibilise les Navajos aux risques liés aux plus de 523 mines d’uranium abandonnées identifiées au Nouveau-Mexique (dans l’ensemble des États-Unis, on en compte plus de 15 000). Elle s’oppose à l’extraction de l’uranium, mais aussi à son utilisation dans la production d’énergie nucléaire et d’armes nucléaires.
Oleg VEKLENKO – Artiste designer, il a travaillé et enseigné pendant 30 ans sur les questions environnementales et en particulier sur les accidents liés aux radiations de Tchernobyl et de Fukushima. Professeur depuis 1993 et responsable du département de design graphique (2000-2004) à l’Académie d’État de Kharkov. Artiste honoraire de l’Ukraine et membre de l’académie national des arts d’Ukraine (depuis 2009). Il est intervenu pour le public et des professionnels dans plusieurs pays d’Europe et en Chine.
RSDN et NTEWJ – Sortir du nucléaire : une chance pour les travailleurs et pour l’emploi !
Avec Philippe Billard (travailleur nucléaire en sous-traitance), Minoru Ikeda (liquidateur de Fukushima)
Des travailleurs du nucléaire français et japonais, syndicalistes et antinucléaires sensibles au sort des travailleurs, seront réunis lors de cette table ronde pour évoquer le sort des travailleurs du nucléaire et réflechir à des pistes d’actions communes.
PLÉNIÈRE DE CLÔTURE
Bertrand Méheust, philosophe et sociologue – Science, société et nucléaire Synthèse des débats Sur la construction d’un réseau international Suite à donner au Forum social antinucléaire
ORGANISATIONS PARTICIPANTES
Abolition des armes nucléaires – Maison de Vigilance France)
Action des Citoyens pour le Désarmement Nucléaire (ACDN) (France)
ADEROC (France)
Agir pour la paix (Belgique)
Anti-Nuclear Alliance of Western Australia (ANAWA) (Australie)
Arrêt du nucléaire, collectif national (France)
Arrêt du nucléaire, collectif national (France)
Arrêt du Nucléaire Corrèze (ADN 19) (France)
Arrêt du nucléaire Lot (France)
Arrêt du nucléaire Savoie (France)
Atomwaffenfrei (Allemagne)
ATTAC (France)
Beyond Nuclear (USA)
Campus Cordoba Right Livelihood College (RLC) (International)
Centre International de Droit Comparé de l’Environnement (CIDCE)
Collectif Anti-Bure (France)
Collectif Contre l’Ordre Atomique (CCOA) (France)
Collectif Mines Uranium (CMU) (France)
Collectif Réseau japonais sur le travail irradié (Network for inking of Exposed Work in Japan – NTEWJ) ( Japon)
Contratom-Genève (Suisse)
Coordination antinucléaire Ouest (CAN-Ouest) (France)
Commission de Recherche et d’Information Indépendantes sur la
Radioactivité (CRIIRAD) (France)
Comité de Réflexion d’Information et de Lutte Anti-Nucléaire (CRILAN) (France)
Décroissance Idf (France)
DIALOGUES and RESOURCES on Nuclear, Nature and Society (DiaNuke) (Inde)
Echo-Echanges (France)
Ecoclub, Rivne (Ukraine)
Ecohome (Biélorussie)
Enfants de Tchernobyl-Belarus (ETB) (France)
Fin du nucléaire (Belgique)
Fondation pour la protection de l’environnement (FUNAM) (Argentine)
France Nature Environnement (FNE) (France)
Global Chance (France)
Greenpeace (Russie)
International Campaign to Abolish Nuclear Weapons (ICAN) France (France)
IndependentWHO (France)
International Physicians for the Prevention of Nuclear War (IPPNW) (Suisse)
L’Assemblée des Citoyens du Monde (ASCOP) (France)
Laboratoire d’Artistes Créatifs Engagés et Sympathiques (LACES)(France)
Ligue Internationale des Femmes pour la Paix et la Liberté
Mouvement Utopia (France)
Moviemento Ibérico Antinuclear (MIA) (Espagne)
Nah-Hague (France)
Nuclear Heritage Network (Allemagne)
Nukleersiz (Turquie)
Observatoire des Armements (France)
Ploughshares (UK)
Radiation Monitoring Project (USA)
Réactions en Chaîne Humaine (France)
Réseau Sortir du nucléaire (France)
Réseau Sortir du nucléaire Loire et Vienne (France)
Russian Social-Ecological Union, Radwaste Program (Russie)
Sortir du nucléaire Suisse romande (Suisse)
Stop Fessenheim (France)
Stop Hinkley (UK)
The 4th Block (Ukraine)
Trident (UK)
Women Against Nuclear Power – Women for Peace (Finlande)
Yosomono Net (France)
MERCI AUX ORGANISATRICES, ORGANISATEURS, PARTICIPANTES ET PARTICIPANTS.
François NICOLAS, REZE(44 - France)
https://www.facebook.com/FrancoisNicolas44
https://twitter.com/mingata
Nicolas Hulot, en mai 2017, à ton appel, en mai, des dizaines d’associations ont répondu « présent » pour la lutte contre les inégalités, la fraude, l’évasion fiscale, l’impunité des banques, des politiques ou des multinationales.
Aujourd’hui, tu es au pouvoir, c’est à ton tour d’agir, d’empêcher le gouvernement de vendre nos libertés individuelles, d’empêcher le gouvernement d’augmenter la précarité des plus exploité.e.s, d’empêcher le gouvernement de favoriser l’enrichissement des plus riches, d’empêcher le gouvernement de poursuivre sa course vers l’anéantissement de toutes nos valeurs humanistes.
Bref, de grâce, soit présent, agit ou au moins parle, explique les bases de l’écologie au gouvernement et, s’il est sourd, utilise ta position pour faire comprendre au plus grand nombre le crime contre l’humanité que constitue toute politique de croissance du PIB dans un monde fini. Rappelle à toutes et tous qu’il n’y a rigoureusement aucun avenir pour l’humanité sur Terre si les plus riches sont autorisé.e.s à utiliser pour leur seul confort nos énergies, nos matières premières richesses et nos forces de travail. Rappelle à toutes et tous que dans un monde aux ressources limitées, ce que l’on consomme en trop condamne à mort celles et ceux qui auraient besoin d’un peu de ressources pour rester en vie. Rappelle à toutes et tous que puisque la Terre n’est pas infinie, la surconsommation condamne l’humanité.
S’il-te-plaît, existe. Refuse de n’être que cette caution morale dont les destructeurs et destructrices d’avenir ont besoin pour continuer à se mentir, continuer à se persuader que leurs avidités, leurs violences, laisse un espoir. Refuse de n’être que cette caution morale qui, parce qu’ils et elles sont humains ou humaines, les aident à supporter leurs choix suicidaires pour les générations à venir.
S’il-te-plaît, parle-nous de partage des ressources, d’arrêt de la production d’armes nucléaires, de diminution drastique de notre dépendance aux énergie fossiles, du besoin d’en finir avec les compétitions fratricides, de la nécessité de mise en place rapide d’impôts réellement redistributifs, de la nécessité absolue de l’établissement très rapide d’un revenu de base inconditionnel suffisant pour vivre décemment.
Un peu d'A.I.R. Respirer. Imaginer un monde respectueux de l'humanité et de son avenir sur Terre. Croire et oeuvrer pour une évolution non-violente: le remplacement des compétitions, des usines à perdre, par la liberté de partager et d'aimer.