
Nous nous réfugions dans nos murs, devant nos télés ou nos ordinateurs.
Nous n’osons plus vivre en humain, partager, vivre avec et non sans les autres.
Dans ce monde sans conscience, nous nous réfugions dans le refus des différences, dans l’exclusion des autres.
Nous nous berçons dans l’illusion que mépriser les autres (les « non croyants », les « non musulmans », les « non chrétiens », les « non juifs », les « non européens », les « non patriotes », les « non blancs », les « non noirs », les « non nobles », les « non bourgeois », les « non ouvriers », les « non hétéros », les « non riches », les « non de droite », les « non travailleurs », les « non de gauche », les « non productifs », les « non écolos »…) pourrait redonner du sens à nos êtres.
Mais nous sommes toutes et tous humains, et en rejetant les autres, nous rejetons une part essentielle de nos êtres.
Mais nous sommes toutes et tous uniques alors, ce refus des différences est sans fin, si ce n’est la fin de l’humanité.
Tu es par ce que je vois en toi et non par ce que je n’y vois pas.
François NICOLAS, REZE(44)