Partie 1/2, marche pacifique et joyeuse avec les collectifs et associations pour le climat, convergence avec les syndicats et partis puis avec avec les gilets jaunes:
Partie 2/2, en musique, dans la joie et la bonne humeur, quelques personnes se préparent à la marche pour le climat et certaines présentent leurs actions, proposent à toutes et tous de les rejoindre, d’agir:
Du coté de l’écologie politique, c’est-à-dire des écologistes convaincu.e.s qu’il ne peut y avoir de politiques écologistes que globales, il n’y a pas d’espoir que l’idéologie dominante actuelle, une idéologie de croissance économique, d’enfermement entre les frontières, d’augmentation des tensions entre les peuples, puisse ne pas dégrader plus encore l’environnement.
Du coup, il est difficile de garder son gilet jaune en descendant de son vélo : il y a une confusion entre les victimes de notre système économique dont la colère est compréhensible et des personnes ou mouvements qui surfent sur les colères, attisent les haines, les combats fratricides, nous éloignant du nécessaire dépassement des compétitions, de l’augmentation du domaine du partage, de la coopération entre les peuples, sans frontière entre les personnes.
Toutefois, depuis que le gouvernement a abandonné la taxation des carburants, ce mouvement ne peut plus apparaître comme je l’imaginais à l’origine, comme prônant « la pollution pour tous », le besoin de continuer à polluer comme avant. Tout au contraire, il devient un mouvement qui réclame un renouveau démocratique, un meilleur partage des ressources.
Or, justement, il n’y a d’avenir pour le climat que si toutes les personnes ont les moyens de bien vivre sans trop polluer, si l’écologie n’est pas réservée à une minorité. Quand on se bat pour préserver un climat acceptable on se bat pour les personnes qui ne sont pas privilégiés, les personnes qui souffriront le plus des bouleversements climatiques à venir. Se battre pour le climat c’est vouloir donner à toutes les personnes les moyens de bien vivre et de s’adapter sans augmenter la violence des catastrophes à venir.
Je suis et reste pacifiste et non-violent. Les haines, les violences physiques ou verbales, même quand elles répondent à d’ultra-violences économiques, ne sont pas des moyens que je suis capable d’accepter. Ceci m’oblige à enlever mon gilet jaune en descendant de mon vélo mais, j’apprends à écouter celles et ceux des gilets jaunes qui sont mobilisés pour imaginer un monde plus juste, moins violent, celles et ceux qui se mobilisent sans haine.
Les crises écologiques et sociales, la déplétion des ressources, les atteintes à la biodiversité, les pollutions sont mondiales. Il n’y aura aucune solution durable sans une diminution des égoïsmes, sans une prise de conscience que nous sommes une et une seule humanité vivant sur une et une seule planète.
L’humanité n’a d’avenir qu’en cessant de gaspiller les ressources limitées qu’elle consomme. Nous devons prioriser nos besoins, choisir nos envies les plus essentielles. Ceci n’est humainement possible que si personne n’est abandonné, que si nous augmentons radicalement le partage des ressources, nationalement et internationalement.
Le samedi 13 octobre 2018, partout en France, des dizaines de milliers de personnes sont descendues dans les rues pour plus qu’une marche pour le climat. Cette vidéo, aux travers des images, paroles et musiques de cette mobilisation à Nantes explique pourquoi:
Nous devons profiter de ce renouveau de la prise de conscience face aux catastrophes climatiques pour amplifier notre soutien à toutes les initiatives respectueuses de l’avenir.
…
Pour agir, il suffit de se rapprocher des multiples initiatives locales partout en France et, si tu ne sais pas par où commencer, d’aller jeter un coup d’œil sur https://ilestencoretemps.fr/
Accompagnées de quelques photos, ces paroles prononcées lors du rassemblement du samedi 29 septembre 2018 à Notre-Dame-des-Landes vous permettrons de comprendre pourquoi cette formidable expérimentation ne fait que commencer, pour l’avenir de l’humanité :
Ferme de Bellevue, les actualités et les enjeux sur la zone à défendre de Notre-Dame-des-Landes, en début d’après-midi :
Quelques éclaircissements sur les espoirs d’expérimentation d’une agriculture respectueuse de l’avenir :
Les activités humaines peuvent-elles profiter de la forêt tout en aidant à l’entretenir, la vivre sans la détruire? Voici une table ronde autour des activités humaines et de la forêt :
Une ZAD, en somme, est l’occupation d’un territoire avec la volonté de s’y intégrer, de le protéger, d’empêcher sa destruction. Protéger la vie avec sa propre vie, vivre radicalement pour laisser vivre:
Quelques habitants et habitantes de la ZAD évoquent leurs vies, leurs projets à l’occasion du passage du tour Alternatiba. Une occasion pour découvrir la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, quelques-unes des personnes qui y vivent, leurs projets.
Suite à la dissolution de l’ACIPA, les militants et militantes souhaitant poursuivre la lutte pour la préservation du bocage peuvent écrire à nddl.poursuivre.ensemble@orange.fr
Rendez-vous samedi 7 juillet 2018, 11h à Fay de Bretagne, pour pédaler quelques kilomètres jusqu’à Notre-Dame-des-Landes où, vers 13H, nous dirons haut et fort que nous nous battons pour construire un monde respectueux de l’avenir.
Rendez-vous
Pour les 9 derniers kilomètres
11 h au stade de Fay de Bretagne (rue des sports)
Pour les 2 derniers kilomètres
12h15 au parking de la Buchère (NDdL)
sinon, à partir de 12h30, au Boulodrome de NDdL, rue Jules Verne.
Nous luttons pour un monde, une France, qui respecterait l’accord de Paris pour le climat. Nos dirigeants et dirigeantes économiques ou politiques semblent avoir oublié cet accord. Ils et elles continuent à vanter la croissance économique. Ils et elles refusent le partage des richesses produites, ce partage nécessaire à la survie de l’humanité sur Terre. Ils et elles troquent la biodiversité nécessaire à notre survie contre quelques bénéfices financiers ponctuels.
Les 7 et 8 juillet 2018, le tour Alternatiba fait étape à Notre-Dame-des-Landes et sur la ZAD
Chéperland de Nathalie Delhommeau?"Dans un quartier de Paris, des habitants se retrouvent dans un bar,
Chéperland, pour créer leur monde idéal ! Ces personnages, tendres
et drôles, portés par leurs rêves, entrent en néo-résistance
et réécrivent une République, la 7ème comme hymne à l' Amouritude!
Soyez les bienvenus, ils vous attendent dans leur monde parallèle
pour participer à cette aventure !"
Après "Ecolo-coaching by Loulou JEDI" puis" Vive la 7ème Rép!",
Nathalie Delhommeau boucle la boucle de sa trilogie "Amouritude"!
Ce samedi 16 juin 2018, le rassemblement annuel contre le projet d’enfouissement de déchets nucléaires à Bure a rassemblé un nombre grandissant de personnes de tous les ages.
Après une matinée d’informations et de débats au Hall des Brasseries, elles ont déambulé dans les rues de Bar-le-Duc dans une ambiance de carnaval, avant de se rassembler place Reggio où, à la suite d’une prise de parole collective, la compagnie jolie môme a joué un enthousiasmant spectacle chanté.
Restitutions vidéo de la journée du 16 juin 2018:
Pour en savoir plus,
restitution d'une conférence d'information sur
le projet d'enfouissement de déchets :
Ce samedi 26 mai 2018, les nantaises et nantaises ont massivement participé à la manifestation organisée par un collectif unitaire composé 26 organisations locales (ATTAC 44, Alternatiba Nantes, Alternative libertaire Nantes, CGT 44, comité 5 mai Nantes, collectif Santé 44, Collectif STOP CETA 44, comité Bure Nantais, DAL 44, EELV 44, Ensemble 44, France Insoumise 44, FSU 44, Gauche Démocratique et Sociale 44, GIGNV , Génération.s 44, Jeunes Générations 44, Jeunes France Insoumise 44, NPA 44, PCF 44,Place au peuple 44, Solidaires 44, SGL 44, Sortir du nucléaire Pays Nantais, Union Démocratique Bretonne, UNEF Nantes) dans le cadre de l’appel national pour une marée populaire.
Ci-dessous, une retranscription vidéo de la manifestation :
Le texte signé par l’ensemble des associations, collectifs, syndicats et partis:
« Pour l’égalité, la justice sociale et la solidarité, Marée populaire le samedi 26 mai
Dans le respect de nos champs d’interventions respectifs, nous voulons aller au-delà de toutes les mobilisations positives qui existent déjà et rassembler toutes les forces sociales, syndicales, associatives, politiques pour construire et réussir ensemble un grand rendez-vous citoyen. Le collectif unitaire Nantais portant cette volonté se compose des organisations suivantes :.
Le samedi 26 mai, à Nantes, à partir de 14h30 au miroir d’eau, un collectif unitaire composé 26 organisations locales (association, syndicats et partis politiques) se joignent à l’appel national pour une « marée populaire ».
Un constat s’impose, Emmanuel Macron, son gouvernement et le Medef sont décidés à imposer coûte que coûte une restructuration en profondeur de la société française : politique d’austérité, destruction des droits des salarié.es, introduction de la sélection à l’entrée de l’université, casse des services publics, aggravation du sort des sans emplois, réorganisation aggravant les inégalités en matière d’accès à la justice, réforme fiscale favorable aux plus riches, loi répressive contre les migrant.es, priorité donnée au secret des affaires contre le droit à l’information, introduction de l’état d’urgence dans le droit commun, répression des mouvements sociaux et des jeunes des quartiers populaires, utilisation de l’égalité femmes-hommes comme simple outil de communication, sans moyens financiers, alors que les femmes sont les premières concernées par les régressions sociales… sans oublier une politique militariste au niveau international. La multiplication des mesures prises avec brutalité sur tous les fronts a un objectif, celui de créer un effet de sidération et espérer ainsi empêcher toute riposte. Le patronat profite de la situation pour multiplier les restructurations et rester sourd aux revendications du monde du travail. En s’en prenant aux personnels à statut, en particulier aux cheminot.es, Emmanuel Macron espère, s’il l’emporte, casser tout esprit de résistance.
Ce coup de force peut échouer, car les mobilisations se multiplient dans le pays, chacune avec sa spécificité : journée nationale d’action, grèves, occupation d’universités, manifestations… Il appartient évidemment aux organisations syndicales de décider, avec les personnels concernés, de leurs formes d’action. Chacune d’entre elles a, a priori, des ressorts différents, mais au-delà de tel ou tel aspect, ce dont il est question concerne la nature même de la société dans laquelle nous voulons vivre. Voulons-nous vivre dans une société où les droits sociaux seraient réduits à néant, où les services publics et la sécurité sociale auraient disparu, où l’inégalité de traitement des territoires serait la règle, où l’accès à l’université serait de plus en plus réduit, où les lanceuses et lanceurs d’alerte et journalistes seraient bâillonnés, où les défis écologiques seraient soumis aux intérêts de la finance, où le logement, les HLM et les locataires seraient marchandises, où la lutte contre les discriminations se réduit à des discours ? Ou, au contraire, voulons-nous une société plus juste, plus solidaire, plus démocratique, plus égalitaire avec un meilleur partage des richesses ? Tel est l’enjeu.
Le gouvernement espère que ces mobilisations sectorielles restent isolées et qu’il pourra les défaire les unes après les autres en tenant bon, en les laissant s’épuiser ou en les réprimant. Affichant sa détermination, il espère ainsi nous décourager. Il se trompe, comme le montre la multiplication des collectifs citoyens en lien avec les salarié.es, les retraité.es et les étudiant.es ainsi que le succès de la solidarité aux grévistes, notamment à ceux de la SNCF. Il s’agit maintenant d’aller plus loin et, toutes et tous ensemble, d’affirmer dans la rue que des alternatives existent, que nous ne nous résignons pas au sort que nous promet ce gouvernement. Il fait la sourde oreille, il faut le forcer à nous entendre et à retirer ses projets. »
Un peu d'A.I.R. Respirer. Imaginer un monde respectueux de l'humanité et de son avenir sur Terre. Croire et oeuvrer pour une évolution non-violente: le remplacement des compétitions, des usines à perdre, par la liberté de partager et d'aimer.