Archives du mot-clé racisme

Seul l’amour nous sauvera.

Des hommes, femmes et enfants, marchent pour trouver un refuge.

Des êtres humains affrontent mille périls pour trouver un travail, une place dans la société.

Au lieu d’accueillir ces personnes, d’accepter qu’elles puissent vivre ici, au lieu d’accueillir ces personnes, nous les rejetons.

Les peurs, les haines, les égoïsmes, les compétitions fratricides tuent l’avenir de l’humanité.

Réveillons-nous de ce cauchemar.

Il est temps d’oser être humain, d’oser aimer.

Non?

François Nicolas

https://www.youtube.com/myfanch

Esclavage et migration – Conférence théâtralisée par la LDH à Nantes

Restitution en 7 épisodes de la conférence théâtralisée

"L'esclavage aujourd'hui dans le contexte des migrations"
Une restitution vidéo proposée par François NICOLAS - https://www.facebook.com/FrancoisNico... - http://mingata.eu/ - Rezé (44)
Restitution en 7 épisodes de la conférence théâtralisée « L’esclavage aujourd’hui dans le contexte des migrations »

Épisode 1/7 – Prélude musical, en avant-première, des extraits de la création « Pigments » par la compagnie Frasques, des textes de Léon-Gontran DAMAS, avec le slameur Nina KIBUANDA, le pianiste Guillaume HAZEBROUCK et le bassiste Olivier CAROLE

Épisode 2/7 – Introduction par la présidente de la section locale de la Ligue des Droits de l’Homme

Épisode 3/7 – Intervention de Mathieu Galtier, journaliste indépendant

Épisode 4/7 – Témoignages Avec la Brigade d’interventions artistiques des droits de l’homme

Épisode 5/7 – Intervention de Olivier Brisson, avocat spécialiste du droit d’asile, co-fondateur du comité contre l’esclavage moderne

Épisode 6/7 – Échanges avec le public

Épisode 7/7 – Épilogue chanté par le cœur des droits de l’homme

Une restitution vidéo proposée par François NICOLAS – https://www.facebook.com/FrancoisNicolas44/http://mingata.eu/ – Rezé (44)

A les laisser crever, nous mourrons.

Personne n’a jamais demandé à ce que l’Europe accueille « toute la misère du monde ».

D’une part, tous les migrants ne cherchent pas à nous rejoindre: les migrations sont majoritairement internes aux frontières, plus rarement vers des pays limitrophes et encore plus rarement après un parcours de milliers de kilomètres. Ce n’est qu’une part des migrants que, ces quarante dernières années, par le durcissement des conditions d’entrée, nous avons poussée dans les bras de passeurs de moins en moins soucieux de la vie de leurs « clients ». Et, comme nous, pays riches en devise, nous imposons notre modèle, le durcissement de nos propres frontières s’exporte vers tous les pays, ne serait-ce que parce qu’une part significative des aides aux pays pauvres en devise est aujourd’hui spécifiquement dédiée aux renforcements de leurs propres frontières. Ceci augmente les conséquences des guerres et catastrophes puisque les hommes, femmes et enfants qui cherchent à survivre peuvent de moins en moins se déplacer dans les pays limitrophes aux leurs. Ainsi, notre construction d’une « Europe forteresse », construit des murs bien au-delà de nos frontières et transforme la nature même de l’humanité. Une humanité constituée de peuples tout d’abord majoritairement nomades, pour majoritairement  sédentaires et, maintenant, alors que nous n’avons jamais pu communiquer et voyager aussi facilement, de plus en plus refermés sur eux-mêmes: une humanité qui fini par oublier l’accueil, le partage, le bonheur de vivre ensemble, une humanité qui suicide son… humanité.

D’autre part, l’idée même « d’accueillir la misère » n’a pas réellement de sens. En effet, tout humain, s’il est en vie, est économiquement un générateur de richesse [ceci n’a rien à voir avec l’emploi, mais c’est un autre débat pour lequel je ne puis que vous conseiller de vous rapprocher du Mouvement Français pour un Revenu de Base inconditionnel(*1)]. Ainsi, plus nous sommes, plus nous nous enrichissons.

Enfin, cette soit-disant impossibilité « d’accueillir toute la misère du monde » ne se base pas sur les ressources disponibles. Il n’y a de soucis que lorsque les consommations dépassent les ressources mais, nous ne sommes plus auto-suffisant depuis longtemps: notre pays n’a plus suffisament de ressources internes pour garantir nos niveaux de vie, nous vivons déjà sur des ressources extérieures à nos frontières: la surconsommation des ressources est un problème mondial, les migrations n’y changent pas grand chose[C’est là aussi un autre débat que celui de notre sur-consommation(*2)].

Cette soit-disant impossibilité se basent sur la volonté de nos classes dirigeantes de ne rien changer qui pourraient remettre en cause leurs pouvoirs et privilèges. Sur leurs volontés de diviser les travailleurs, qu’ils soient ouvriers, commerciaux, cadres, ingénieurs, techniciens, médecins (…), afin que ne soit pas remis en question l’appropriation d’une part disproportionnée des richesses produites par une minorité de possesseurs de capitaux, afin que ces dirigeants continuent à nous inciter à nous battre pour ce qu’ils nous laissent de ce que mondialement nous produisont(*3).


La libre circulation des personnes est un droit nécessaire à la survie de l’humanité.

Cette libre circulation est ici à entendre dans le contexte actuel de fermeture de nos frontières face aux femmes, hommes et enfants qui fuient les guerres, les catastrophes, les persécutions…
Cette libre circulation est à entendre face à nos actuelles peurs des femmes, hommes et enfants qui cherchent seulement à survivre ou à vivre.

DROIT
(source : http://www.unesco.org/)
« Le refoulement signifie l’expulsion de personnes qui ont le droit d’être reconnues comme réfugiés. Le principe de non-refoulement est un principe clé du droit international relatif aux réfugiés, qui stipule qu’aucun Etat ne refoulera de quelque manière que ce soit un réfugié vers un pays où sa vie ou sa liberté peut être menacée. Ce principe inclut également la non-expulsion aux frontières. La base juridique de ce principe se trouve à l’article 33 de la Convention de 1951 relative au statut des réfugiés. Il constitue la base juridique de l’obligation des Etats de fournir une protection internationale à ceux qui en ont besoin. L’article 33(1) stipule: « Aucun des Etats contractants n’expulsera ou ne refoulera, de quelque manière que ce soit, un réfugié sur les frontières des territoires où sa vie ou sa liberté serait menacée en raison de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques. »  »

SURVIE
D’une part, la libre circulation des personnes est nécessaire à la survie matérielle : les peuples humains ont survécus à de nombreuses catastrophes grâce à leurs mobilités.
D’autre part, la libre circulation des personnes est nécessaire à la survie spirituelle : l’humanité n’est plus si nous laissons mourir celles et ceux qui ont juste besoin de fuir pour leur survie, il ne reste alors que des existences vides de sens.

François NICOLAS, REZE(44)
http://www.mingata.eu

(*1) le site du MFRB: http://revenudebase.info/

(*1′)

(*2)

(*3) « Un banquier prend le thé son médecin. Le serveur apporte six viennoiseries. Le banquier en mange cinq puis, il dit à son médecin: attention, le serveur est un étranger, il pourrait voler ta part. »

 

Les statistiques ethniques sont des outils au service du racisme

Je me souviens d’un ami reçu au concours d’inspecteur de Police, il y a une vingtaine d’année. La première année, il nous disait: « je comprends qu’on dise que les noirs ou les arabes sont des voyous, ce sont les seuls qu’on contrôlent ». Dans ce cadre, une statistique ethnique ne lutterait pas contre le racisme mais l’amplifierait. En effet, ce sont toujours les raccourcis les plus direct que nous retenons. Nous retiendrions que si l’on contrôle « les noirs et les arabes », c’est qu’il y a une raison. Et, comme il n’est pas immédiat de comprendre ce qui nous a conduit à ces situations, la raison immédiatement retenue ne serait très probablement pas liée aux discriminations, aux rejets, aux racismes et, au contraire, une telle statistique permettrait à nos extrêmes droites de justifier à postériori le racisme et la xénophobie.

En France, il est heureusement interdit de tenir des propos stigmatisant tel ou tel groupe de personnes selon la couleur de la peau.

Ainsi, les racistes doivent s’exprimer par ellipse, par des expressions a priori légales mais qui sous-entendent des affirmations racistes, par des expressions qui, petit à petit, influencent chacun de nous, nous incitent à penser en associant aux couleurs de peau des caractéristiques sans rapport autre que statistiques.

La génétique a permis de prouver l’inexactitude des hypothèses racistes de la biologie du début du 20ième siècle: nous savons depuis quelques dizaines d’années que la couleur de la peau n’est directement associée à aucune autre caractéristique. Ce n’est pas l’absence de couleurs de peau mais cette vérité scientifique qu’affirment ceux qui clament qu’il n’existe pas plusieurs races humaines, que la notion de race n’est pas une catégorisation scientifique, juste une division des humains selon la couleur.

Ainsi, c’est une chance que le législateur interdise les statistiques ethniques: ceci permet de ne pas donner aux racistes des occasions de faire croire à l’association des couleurs avec des caractéristiques autres que… la couleur.

Combien de cadres supérieurs consommateurs d’une drogue dure, ou complices d’un délit financier, ne seront jamais contrôlés, dans les quartiers riches en argent, cette année? Combien de noirs parfaitement honnêtes seront contrôlés une dizaine de fois, dans les quartiers pauvres en argent, cette année? De même qu’il serait abusif de déduire de ce cercle vicieux un quelconque racisme des forces de police, d’attiser la haine contre celles et ceux qui travaillent pour le respect des lois, il est abusif d’en tirer des préjugés raciaux, d’attiser les plus vils haines, racismes et xénophobies.

 

Nous sommes une et une seule humanité.

 

François NICOLAS, REZE(44)

http://www.mingata.eu

En intelligence comme en connerie, nous sommes une et une seule humanité.

Que le racisme n’ait pas de couleur démontre son absurdité.

Je lis régulièrement des commentaires ou articles où les auteurs disent en substance que puisqu’ils ont déjà entendu un noir ou un arabe insulter notre pays, il n’y a pas lieu de lutter contre le racisme et les discriminations, je suis persuadé du contraire.

Je me souviens d’une attente dans une file de cinéma, d’un homme qui, m’affublant de noms d’oiseaux ou de singes, me demandait sans ménagement de rentrer manger des bananes chez moi. Au bout de quelques minutes, c’est un ami qui a demandé à cet homme d’arrêter : il n’avait pas l’habitude d’entendre un de ses amis insulté de la sorte.

Ceci fait toujours mal mais, souvent, je laisse dire. Au fil des années, on apprend que protester ne sert à rien si ce n’est que d’entendre les insultes redoubler d’intensité ou recevoir des coups; on apprend à ne pas penser les insultes comme l’expression d’une pensée profonde et raisonnée; on apprend à plaindre ceux qui ont besoin de se raccrocher à des boucs émissaires, ceux qui ont besoin, pour s’aimer, de détester, on apprend à ne pas donner prise aux insultes, on apprend que ceux-là même qui insultent, s’ils apprennent à nous connaître, s’il apprennent à se connaître, peuvent devenir des amis, au même titre que tout autre humain.

Je crois que l’immense majorité des noirs ou arabes de France laissent courir les insultes, courbent l’échine en attendant que ça se calme. Mais en quoi est-il étonnant que certains arabes ou noirs ne soient pas plus équilibrés que ceux qui nous insultent? La connerie, le racisme, la xénophobie, la bêtise, l’agressivité sont évidement partagés indépendamment de la couleur de peau.

A mon sens, au contraire d’affaiblir le besoin de lutte contre les discriminations, le «racisme anti-français» dont les partisans des replis identitaires font tant de publicité, puisqu’il prouve que la maladresse, la peur ou l’ignorance entraînent des réactions haineuses indépendamment de la couleur de la peau, conforte la pertinence de la lutte contre le racisme et les discriminations.

En intelligence comme en connerie, nous sommes une et une seule humanité.

François NICOLAS
http://www.mingata.eu

(article initialement publié le 08/03/2010 sur « Le Post »)

Commémoration de la «fin» de l’esclavage. (âmes sensibles s’abstenir – Images pouvant heurter)

Commémoration de la «fin» de l’esclavage.
(âmes sensibles s’abstenir – Images pouvant heurter)
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Lutter contre la barbarie, contre l’irrespect de la vie, contre l’inégalité en droit, hier, selon la couleur de la peau ou la religion, aujourd’hui, selon la nationalité ou le porte monnaie.
Pas envie de grands discours, juste de ré-écouter « Strange Fruits » et de dormir.


« Strange Fruit » (en français : étrange fruit) est une chanson.

La chanteuse afro-américaine Billie Holiday l’interpréta pour la première fois en 1939, au Café Society à New York.

Ce poème écrit en 1937 par Abel Meeropol compte parmi les réquisitoires artistiques contre les lynchages couramment pratiqués dans le sud des États-Unis ; elle est en outre considérée comme l’une des premières manifestations du mouvement pour les droits civiques dans ce pays. Le terme « Strange Fruit » est d’ailleurs devenu synonyme de lynchage.

Le « Strange Fruit » évoqué dans le morceau est le corps d’un noir pendu à un arbre. On peut lire dans la deuxième strophe : « Scène pastorale du vaillant Sud, Les yeux exorbités et la bouche tordue, Parfum du magnolia doux et frais, Puis une soudaine odeur de chair brûlée ».

Southern trees bear a strange fruit

Blood on the leaves and blood at the root

Black body swinging in the Southern breeze

Strange fruit hanging from the poplar trees

Les arbres du Sud portent un étrange fruit,

Du sang sur les feuilles et du sang aux racines,

Un corps noir qui se balance dans la brise du Sud,

Étrange fruit suspendu aux peupliers.. »

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Sources:
– extrait de Wikipédia, à propos de Strange fruits (« http://fr.wikipedia.org/wiki/Strange_Fruit« ),
– associé à quelques photos issues de « http://withoutsanctuary.org/main.html« :
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François NICOLAS, REZE(44)

http://www.mingata.eu

Nous construirons la paix

Depuis la fin du siècle dernier, les pouvoirs politiques ont baissé les bras face à la barbarie des marchés financiers. Les états n’assument pas convenablement leur rôle de répartition des richesses créés par toutes et tous. Nous ne pensons pas en termes de bien être, d’enrichissement humain, culturel ou scientifique mais en termes de compétitivité, de profits financiers et d’innovations technologiques. Ces moyens ne sont plus à notre service, ils sont devenus des objectifs puérils qui détruisent nos avenirs.

Les compétitions, les spéculations et les nouveautés techniques ont peut-être été des moyens efficaces mais, ce n’est plus le cas. La surconsommation des ressources naturelles réduit la compétitivité à des compétitions fratricides. Le partage des richesses produites, l’efficacité et l’émulation sont devenues anecdotiques face aux égoïsmes, aux gaspillages et aux concurrences destructrices. L’augmentation des inégalités financières a transformé les spéculations en spoliations. Le financement des activités  économiques est grandement freiné par la gloutonnerie des possédants de capitaux. Nos économies ne cherchent plus à répondre aux besoins mais à perpétuellement créer des frustrations. Les innovations technologiques transforment et dirigent nos avenirs sans objectifs humains, sans réponse à nos besoins, sans considération pour nos avenirs.

Faces à ces errements, nous nous déshumanisons. Nous nous réfugions massivement dans une fuite en avant, nous cherchons à posséder de plus en plus d’objets vite obsolètes. Nous nous réfugions dans nos murs, devant nos télés ou nos ordinateurs. Nous n’osons plus vivre en humain,  partager, vivre avec et non contre les autres. Dans ce monde sans conscience, nous nous réfugions dans le refus des différences, dans l’exclusion des autres. Nous nous berçons dans l’illusion que mépriser les autres (les « non croyants », les « non musulmans », les « non chrétiens », les « non juifs », les « non européens », les « non patriotes », les « non blancs », les « non nobles », les « non bourgeois », les « non ouvriers », les « non hétéros », les « non riches », les « non de droite », les « non travailleurs », les « non de gauche », les « non productifs », les « non écolos »…) pourrait redonner du sens à nos êtres. Mais nous sommes toutes et tous humains, et en rejetant les autres, nous rejetons une part essentielle de nos êtres. Mais nous sommes toutes et tous uniques alors, ce refus des différences est sans fin, si ce n’est la fin de l’humanité.

Ce refus, cette peur des différences conduit certaines ou certains d’entre-nous, sans distinction de dogmes, d’origine ou de culture, aux pires extrémités. Ainsi, le 22 juillet 2011, un assassin tue 77 personnes en Norvège et il justifie ses crimes par ses idées politiques d’extrême droite. Ainsi, en ce début janvier 2015, des assassins tuent 17 personnes en France en prétendant agir en accord avec leurs dogmes monothéistes. Ceci n’est pas nouveau. L’histoire de l’humanité est aussi une succession de combats fratricides, de xénophobies, d’intolérances et de violences.

Il reste possible que d’éventuels prochains crimes nous entraînent à nouveau dans des combats sans issues, des guerres fratricides imbéciles. Mais, ce n’est pas l’espoir porté par ces millions de personnes qui sont spontanément descendues dans les rues ou qui ont participé au rassemblement du 11 janvier 2014.

Dans une société en guerre, tous les moyens sont mobilisés pour détruire l’autre, sans considération pour l’avenir. Nous avons massivement fait savoir au monde qu’il y a une autre voie que celle de l’escalade des divisions, des intolérances et de la violence. Il y a une autre voie que celle de la guerre. Nous avons massivement fait savoir au monde que nous voulons vivre ensemble et en paix.

Nous ne sommes pas en guerre, nous désirons lutter contre tous les criminels et qu’ils soient traduits devant nos cours de justice mais nous nous avons mieux à faire que de donner à ces individus plus d’importance qu’ils n’en ont.

Nous voulons la paix, pas la guerre, nous n’accordons pas aux assassins, aux tueurs de libertés, aux dictateurs potentiels ou en exercice, le droit de limiter nos libertés, de diriger nos vies, nos sociétés, ni avec ni contre eux.

Nous construirons la paix, en cherchant à construire un monde plus juste, un monde viable et équilibré, un monde moins violent, un monde soucieux de l’avenir des femmes et des hommes, un monde plus fraternel, un monde plus humain.

 

François NICOLAS, REZE(44)
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Une condamnation excessive ou un rappel des valeurs fondamentales de la république?

Dans un contexte où les exploiteurs distraient les exploités de l’avidité qui conduit notre monde à sa perte en orchestrant le bruit autour des partis néo-nazis ou xénophobes,
dans un contexte de crise propice à la monté des extrémismes, intégrismes ou communautarismes,
madame X a aidé à la diffusion de la comparaison d’une ministre de la république française à un singe en raison de sa supposée origine ethnique.
Madame X a été condamnée à 9 mois de prison et 50.000 EURO de dommages et intérêts.

Certains journaux, intellectuels, penseurs, bref, notre pensée majoritaire semblent juger cette condamnation comme excessive.

Je ne suis pas juriste. Je ne peux juger de la justesse de la peine prononcée à l’égard des peines encourues. J’ai le désagréable sentiment que la vérité est ailleurs.

J’ai le désagréable sentiment que ce qui perturbe la pensée unique qui nous dirige, est uniquement la matérialisation du caractère anti-raciste de nos lois.

Cette pensée unique qui nous dirige, cette pensée unique imagine sans doute que les valeurs fondamentales de notre république, ces valeurs qui ont fait et font la grandeur de la France, se résume à notre hymne national et à notre drapeau.

La justice de notre République vient de leur rappeler que les valeurs fondamentales de notre république ne supporte pas les racismes, les discriminations, les incitations à la haine.
La justice de notre République vient de leur rappeler que leurs comportements habituels, leurs paroles et actes racistes quotidiens sont en contradiction avec ce qui fait la France.

François NICOLAS, REZÉ(44)
http://mingata.eu/

Refusons de suicider l’humanité, osons être humains.

Nous sommes souvent effarés de voir que les néo-nazis s’organisent et parlent librement au USA mais, de leur coté, les américains sont à leur tour surpris que les racismes et xénophobies soient à ce point tolérés chez nous. Comme si, d’un coté ou de l’autre de l’Atlantique, nous ne pouvions voir nos absurdités que chez les autres…

Ce vieux et court documentaire américain sur la tolérance du racisme ordinaire en Europe à l’occasion des matchs de foot, nous ouvre les yeux, grâce à un regard extérieur, sur la banalisation de notre racisme.

Les trente dernières années de banalisation des racismes et xénophobies ne font-elle pas courir un risque sérieux de déclin à nos civilisations? Plus encore, ne sont-elles pas tout simplement suicidaires pour l’avenir de l’humanité?

Réveillons-nous et loin des dirigeantes et dirigeants qui érigent des frontières entre les peuples pour mieux nous exploiter, pour mieux assouvir leurs soifs de pouvoirs politiques ou financiers, osons affirmer que nous sommes une et une seule humanité.

Ils mondialisent les égoïsmes, les frustrations et les haines. Ils mondialisent ce qui nous tuent pour mieux mondialiser leurs impérialismes commerciaux. Mondialisons le partage, la paix et l’amour: c’est ce qui nous fait vivre.

Puisque les évidences sont oubliées, n’ayons pas honte de le dire: la guerre et la haine nous tuent, la paix et l’amour nous font vivre.

Il est suicidaire pour l’humanité de se penser en combats fratricides et vaines compétitions. Comme nous vivons dans un monde fini, la cupidité, l’égoïsme, l’accumulation de toujours plus de biens et d’énergie, les égoïsmes nationaux, les discriminations et les atteintes à la libre circulation des personnes ne peuvent être profitables que très momentanément et à une minorité toujours plus restreinte d’hommes et de femmes toujours plus pauvre en humanité. Il est vital pour notre prospérité, pour la survie de l’humanité, d’apprendre à vivre ensemble, les uns avec les autre et non plus les uns contre les autres. Il est vital de partager les ressources, de substituer la liberté de circulation, la paix, l’entraide et le partage, aux fermetures des frontières, aux guerres, aux compétions et aux égoïsmes. Il est vital de se battre pour notre bonheur, pour notre droit à vivre décemment, toutes et tous ensemble.

Un autre monde est possible,

François NICOLAS, REZE(44)

https://francoisnicolas44.wordpress.com/2013/11/14/negritude-ptites-anecdotes-personnelles/

FN, recyclage d’une vieille réaction…

« Sont-ils conscients que leur lutte ne prend tous son sens que dans l’offensive mondiale d’exacerbation des nationalismes visant à diviser les exploités de toutes nationalités et de tous pays pour éviter qu’ils se retournent contre celles et ceux qui les exploitent?

Ne laissons pas nos exploiteurs nous diviser et annihiler le bénéfice des facilités de déplacement et de communications modernes qui nous rapprochent et favorisent l’émergence d’une insurrection des consciences face à ces divisions, ces haines et ces compétitions qui détruisent l’humanité. »

Même sortis de leur contexte, ces mots ont un sens, non? ( le contexte d’origine : https://francoisnicolas44.wordpress.com/2013/10/26/quest-ce-que-le-droit-du-sol/)

 

Paix, amour et recyclage,

 

François NICOLAS, REZE(44)

http://mingata.eu/