Léna et Isaline, 2 membres du mouvement français pour un revenu de base ont mis en ligne le documentaire qu’elles préparent depuis un an, “Les Gens” (Merci à Tryo pour la chanson.). Toi aussi, partage ce film :
Pour améliorer la capacité collective de mobilisation, enrichir les débats, s’engager avec le Mouvement Français pour un Revenu de Base, suivre les actions ou simplement le soutenir, il est possible d’adhérer: Lien vers l’adhésion en ligne au MFRB.
Afin qu’un désastre économique ne succède pas à cette crise sanitaire, il est nécessaire d’armer l’économie française d’un véritable vaccin contre les crises économiques.
Un vaccin qui sécuriserait préventivement toutes les activités économiques utiles au plus grand nombre. Un vaccin qui garantirait inconditionnellement que chaque personne dispose de quoi acheter ce dont elle a besoin pour vivre décemment. Un vaccin qui par conséquent augmenterait la sécurité financière des entreprises fournissant des biens et services essentiels à une vie décente.
La crise sanitaire nous a contraint à arrêter la machine à croissance du PIB. Mais, nous nous préparons à relancer notre système spéculatif anti-économique. Nous nous préparons à relancer les compétitions économiques fratricides, la fabrique à précarités.
Or, la nécessité de poursuivre certaines activités malgré l’arrêt brutal de notre économie a mis en évidence que les travaux les plus indispensables ne sont ni les mieux rémunérés, ni les plus stables.
Or, l’envie de toutes et tous de s’investir, de participer à la lutte contre cette pandémie, a mis en évidence le besoin de cohésion nationale qui nous anime.
Ces faits attestent de la pertinence qu’il y aurait à rapidement mettre en place un revenu de base inconditionnel. Un revenu matérialisant l’envie du peuple français de construire une société plus solidaire, une société où chaque personne serait en mesure de librement s’investir sans crainte pour son avenir et celui de ses enfants. Il est temps d’instaurer le droit à un revenu de base inconditionnel. Il est temps de consolider la résistance individuelle et collective a cette crise et aux crises à venir.
Luttons pour le droit à un revenu de base inconditionnel, cumulable avec d’autres revenus, distribué individuellement à toutes et tous, versé de la naissance à la mort, sans contrôle des ressources ni exigence de contrepartie.
Nous avons toutes et tous la possibilité d’agir concrêtement pour construire un monde plus respectueux des personnes et économiquement moins sensible aux crises. Nous devons voter et partager massivement l’initiave citoyenne européenne pour l’instauration de revenus de base:
BONUS : proposition d’un parcours de découverte de la notion de revenu de base inconditionnel
I. INITIATION
a) Une pétition à partager pour un revenu de base supérieur aux seuils de pauvreté (le court argmentaire donne quelques éléments à celles et ceux qui découvrent ces enjeux) :
b) Un débat mouvant avec les colibris (les expressions des participant·e·s sont relativement classiques : elles permettent de cerner les habituelles peurs ou enthousiasmes que l’on entends à chaque réunion) :
II. APPROFONDISSEMENT
a) Une conférence de Baptiste Mylondo pour réfléchir aux revenus de base comme élément d’un projet de société émancipateur et décroissant :
III. ACTIONS
a) Un extrait d’une conférence gesticulée d’Alexis Lecointe pour t’inspirer quelques moyens d’augmenter l’attrait de tes éventuelles présentations du revenu de base:
b) Le site du MFRB (le Mouvement Français pour un Revenu de Base) :
A toi qui a voté, à toi qui va nous représenter et défendre la vie, nos vies, l’avenir de l’humanité : MERCI.
Maintenant continuons à soutenir les jeunes en grève pour le climat.
Manifestons pour qu’enfin commence une véritable transition vers une société respectueuse de l’avenir de l’humanité.
Exigeons de ne plus tuer la vie au cœur des terres de France.
Puisqu’il faut diminuer nos emissions de gaz à effet de serre pour sauver l’humanité, exigeons que chaque personne dispose de quoi s’intégrer à notre société sans être forcée d’accepter d’accepter des emplois néfastes pour l’avenir de l’humanité.
Osons enfin parler sérieusement de cette sacrée croissance.
Du coté de l’écologie politique, c’est-à-dire des écologistes convaincu.e.s qu’il ne peut y avoir de politiques écologistes que globales, il n’y a pas d’espoir que l’idéologie dominante actuelle, une idéologie de croissance économique, d’enfermement entre les frontières, d’augmentation des tensions entre les peuples, puisse ne pas dégrader plus encore l’environnement.
Du coup, il est difficile de garder son gilet jaune en descendant de son vélo : il y a une confusion entre les victimes de notre système économique dont la colère est compréhensible et des personnes ou mouvements qui surfent sur les colères, attisent les haines, les combats fratricides, nous éloignant du nécessaire dépassement des compétitions, de l’augmentation du domaine du partage, de la coopération entre les peuples, sans frontière entre les personnes.
Toutefois, depuis que le gouvernement a abandonné la taxation des carburants, ce mouvement ne peut plus apparaître comme je l’imaginais à l’origine, comme prônant « la pollution pour tous », le besoin de continuer à polluer comme avant. Tout au contraire, il devient un mouvement qui réclame un renouveau démocratique, un meilleur partage des ressources.
Or, justement, il n’y a d’avenir pour le climat que si toutes les personnes ont les moyens de bien vivre sans trop polluer, si l’écologie n’est pas réservée à une minorité. Quand on se bat pour préserver un climat acceptable on se bat pour les personnes qui ne sont pas privilégiés, les personnes qui souffriront le plus des bouleversements climatiques à venir. Se battre pour le climat c’est vouloir donner à toutes les personnes les moyens de bien vivre et de s’adapter sans augmenter la violence des catastrophes à venir.
Je suis et reste pacifiste et non-violent. Les haines, les violences physiques ou verbales, même quand elles répondent à d’ultra-violences économiques, ne sont pas des moyens que je suis capable d’accepter. Ceci m’oblige à enlever mon gilet jaune en descendant de mon vélo mais, j’apprends à écouter celles et ceux des gilets jaunes qui sont mobilisés pour imaginer un monde plus juste, moins violent, celles et ceux qui se mobilisent sans haine.
Les crises écologiques et sociales, la déplétion des ressources, les atteintes à la biodiversité, les pollutions sont mondiales. Il n’y aura aucune solution durable sans une diminution des égoïsmes, sans une prise de conscience que nous sommes une et une seule humanité vivant sur une et une seule planète.
L’humanité n’a d’avenir qu’en cessant de gaspiller les ressources limitées qu’elle consomme. Nous devons prioriser nos besoins, choisir nos envies les plus essentielles. Ceci n’est humainement possible que si personne n’est abandonné, que si nous augmentons radicalement le partage des ressources, nationalement et internationalement.
Ci-dessous, les retranscriptions vidéos d’une partie des forums, débats, conférences et tables rondes du rassemblement estival 2017 des opposant au projet de destruction du bocage de Notre-Dame-des-Landes.
Vendredi 24 mars 2017, invité par le collectif « Bouguenais avec Hamon » à causer du revenu universel d’existence de Benoît Hamon, François NICOLAS en a profité pour évoquer la décroissance, le capitalisme, l’exploitation, l’emploi,…
Après avoir signé une n-ième pétition sur « change.org » j’ai ressenti le besoin d’en écrire une « Pour le droit à un revenu de base inconditionnel au moins supérieur au seuil de pauvreté. »
J’ai évidement besoin de signatures…
Vous pouvez en savoir plus et signer la pétition ici :
Un peu d'A.I.R. Respirer. Imaginer un monde respectueux de l'humanité et de son avenir sur Terre. Croire et oeuvrer pour une évolution non-violente: le remplacement des compétitions, des usines à perdre, par la liberté de partager et d'aimer.