Images

Gilets jaunes et écologie

Du coté de l’écologie politique, c’est-à-dire des écologistes convaincu.e.s qu’il ne peut y avoir de politiques écologistes que globales, il n’y a pas d’espoir que l’idéologie dominante actuelle, une idéologie de croissance économique, d’enfermement entre les frontières, d’augmentation des tensions entre les peuples, puisse ne pas dégrader plus encore l’environnement.

Du coup, il est difficile de garder son gilet jaune en descendant de son vélo : il y a une confusion entre les victimes de notre système économique dont la colère est compréhensible et des personnes ou mouvements qui surfent sur les colères, attisent les haines, les combats fratricides, nous éloignant du nécessaire dépassement des compétitions, de l’augmentation du domaine du partage, de la coopération entre les peuples, sans frontière entre les personnes.

Toutefois, depuis que le gouvernement a abandonné la taxation des carburants, ce mouvement ne peut plus apparaître comme je l’imaginais à l’origine, comme prônant « la pollution pour tous », le besoin de continuer à polluer comme avant. Tout au contraire, il devient un mouvement qui réclame un renouveau démocratique, un meilleur partage des ressources.

Or, justement, il n’y a d’avenir pour le climat que si toutes les personnes ont les moyens de bien vivre sans trop polluer, si l’écologie n’est pas réservée à une minorité. Quand on se bat pour préserver un climat acceptable on se bat pour les personnes qui ne sont pas privilégiés, les personnes qui souffriront le plus des bouleversements climatiques à venir. Se battre pour le climat c’est vouloir donner à toutes les personnes les moyens de bien vivre et de s’adapter sans augmenter la violence des catastrophes à venir.

Je suis et reste pacifiste et non-violent. Les haines, les violences physiques ou verbales, même quand elles répondent à d’ultra-violences économiques, ne sont pas des moyens que je suis capable d’accepter. Ceci m’oblige à enlever mon gilet jaune en descendant de mon vélo mais, j’apprends à écouter celles et ceux des gilets jaunes qui sont mobilisés pour imaginer un monde plus juste, moins violent, celles et ceux qui se mobilisent sans haine.

Les crises écologiques et sociales, la déplétion des ressources, les atteintes à la biodiversité, les pollutions sont mondiales. Il n’y aura aucune solution durable sans une diminution des égoïsmes, sans une prise de conscience que nous sommes une et une seule humanité vivant sur une et une seule planète.

Alter’Naïvement,

François NICOLAS

https://www.facebook.com/FrancoisNicolas44

Augmentons le domaine du partage
L’humanité n’a d’avenir qu’en cessant de gaspiller les ressources limitées qu’elle consomme. Nous devons prioriser nos besoins, choisir nos envies les plus essentielles. Ceci n’est humainement possible que si personne n’est abandonné, que si nous augmentons radicalement le partage des ressources, nationalement et internationalement.

Afin d’inciter nos dirigeants à initier un véritable et radical changement, découvre et, si tu es convaincu.e, signe cette pétition pour le droit à un revenu inconditionnel supérieur aux seuils de pauvreté: https://www.change.org/p/pour-le-droit-%C3%A0-un-revenu-de-base-inconditionnel-au-moins-sup%C3%A9rieur-au-seuil-de-pauvret%C3%A9

Plus méritant que les 100 exploiteurs les plus riches, 100 des personnes les plus exploités.

Les fanatiques des compétitions glorifient sans cesse les personnes qui nous exploitent le plus efficacement.

Parce que nous vivons sur un monde fini, tout enrichissement démesuré se fait sur le dos du reste du monde: aucune grande fortune ne peut exister sans destruction, guerre, pollutions et exploitation fratricide.

Bien entendu, ce sont ces dirigeants économiques, ces responsables majeurs de la pauvreté, de la faim, de la misère que leurs journaux, leurs télévisions ou leurs radios mettent en avant en permanence.

Bien évidement, ces exemples sont ceux qui nous devons suivre si nous devons continuer à suicider l’humanité. En premier lieu, suicider notre humanité et, accessoirement, amplifier le réchauffement climatique, rendre notre planète invivable humainement et physiquement.

Intéressons-nous plutôt à nos proches, à nos contemporains, à celles et ceux que l’on prive du droit de vivre dignement, simplement.

Voici 100 émouvants portraits à découvrir:

http://bottomhundred.org/

http://bottomhundred.org/
http://bottomhundred.org/

 

Paix et amour,

François NICOLAS, REZE(44)

Un barbecue avec un enfant, en notre nom?

Quand deux militaires en mission de paix font une « blague non violente », ils font un « barbecue » avec un enfant?(*)
Ces délinquants ont été dénoncés par d’autres parachutistes dégoutés par leur action. Il est dit que leur victime était sortie sans brûlure grave de cette séance de torture. Il est courant que les situations de peur, de danger, comme les situations de « toute puissance », s’accompagnent de barbaries.
Si faire un « barbecue » avec un enfant durant une mission de paix est une « blaque non violente », qu’est-ce qu’une utilisation disproportionnée de la violence dans le cas d’une mission de guerre?

Quand je songe qu’il y a toujours des meurtriers en cols blancs qui, en sécurité, confortablement installés derrière leurs bureaux nous expliquent avec conviction que nous devons avoir une armée européenne pour préserver la paix et la civilisation…

Quand accepteront-ils qu’une guerre n’entraîne jamais qu’une autre guerre, qu’une guerre fait nécessairement des victimes innocentes, transforme nécessairement des hommes et des femmes de devoir en meurtriers, et parfois, en tortionnaire. Au mieux, une guerre permet d’affaiblir temporairemnet un danger qui n’existerait pas si l’on se battait pacifiquement pour la paix. Nous aurions besoin de largement moins du dixième de ce que nous coûte nos armes pour définitivement mettre fin à la misère sur Terre.

Paix, amour et tristesse,
François NICOLAS, REZE(44)
——————-
(*) Deux sources:
Two Belgian UN ‘peacekeepers’ cheerfully roast a Somali boy over a fire during a humanitarian mission in Somalia in 1993 Kurt Coelus and Claude Baert were part of the Unified Task Force (UNITAF) which was a United States-led, United Nations-sanctioned multinational force and operated in Somalia between 5 December 1992 to 4 May 1993, in charge of carrying out United Nations Security Council Resolution 794 to create a protected environment for conducting humanitarian operations in the southern half of Somalia The two men were acquitted by a Brussels military court because of “insufficient evidence” and ruled that the incident was “a form of playing without violence

 

2/2: « Belgique: Conseil de guerre pour trois «paras de la honte»« 
Le Conseil de guerre de l’armée belge a ouvert hier à Bruxelles le procès de trois parachutistes accusés d’actes de sadisme contre des jeunes Somaliens lors de l’opération «Restore Hope», en 1993. Deux militaires du rang et un sous-officier du 3e bataillon parachutiste de Tielen (nord) ont comparu pour «coups et blessures volontaires avec menaces». Dénoncés par d’anciens compagnons d’armes et identifiés, les soldats Kurt Coelus et Claude Baert sont accusés d’avoir fait «rôtir» un jeune Somalien au-dessus d’un brasero. Les deux prévenus ont reconnu les faits; leur victime était sortie sans brûlure grave de cette séance de torture. L’auditeur du Conseil de guerre a requis un mois de prison et 10 000 FB (environ 2 000 FF) d’amende contre les deux soldats. Le ministre de la Défense, Jean-Pol Poncelet, a promis de radier de l’armée les prévenus qui seront reconnus coupables et s’est engagé à dissoudre le bataillon de Tielen si les exactions de ses membres s’avéraient dépasser le cadre d’actes isolés. Le sergent-major Rudy Derkinderen doit lui aussi passer en conseil de guerre en septembre. Il a été identifié sur une photo du Laatste Nieuws, urinant sur la dépouille d’un Somalien. Le Conseil a mis son jugement en délibéré au 30 juin. (D’après AFP)

Commémoration de la «fin» de l’esclavage. (âmes sensibles s’abstenir – Images pouvant heurter)

Commémoration de la «fin» de l’esclavage.
(âmes sensibles s’abstenir – Images pouvant heurter)
——————————


Lutter contre la barbarie, contre l’irrespect de la vie, contre l’inégalité en droit, hier, selon la couleur de la peau ou la religion, aujourd’hui, selon la nationalité ou le porte monnaie.
Pas envie de grands discours, juste de ré-écouter « Strange Fruits » et de dormir.


« Strange Fruit » (en français : étrange fruit) est une chanson.

La chanteuse afro-américaine Billie Holiday l’interpréta pour la première fois en 1939, au Café Society à New York.

Ce poème écrit en 1937 par Abel Meeropol compte parmi les réquisitoires artistiques contre les lynchages couramment pratiqués dans le sud des États-Unis ; elle est en outre considérée comme l’une des premières manifestations du mouvement pour les droits civiques dans ce pays. Le terme « Strange Fruit » est d’ailleurs devenu synonyme de lynchage.

Le « Strange Fruit » évoqué dans le morceau est le corps d’un noir pendu à un arbre. On peut lire dans la deuxième strophe : « Scène pastorale du vaillant Sud, Les yeux exorbités et la bouche tordue, Parfum du magnolia doux et frais, Puis une soudaine odeur de chair brûlée ».

Southern trees bear a strange fruit

Blood on the leaves and blood at the root

Black body swinging in the Southern breeze

Strange fruit hanging from the poplar trees

Les arbres du Sud portent un étrange fruit,

Du sang sur les feuilles et du sang aux racines,

Un corps noir qui se balance dans la brise du Sud,

Étrange fruit suspendu aux peupliers.. »

——————————
Sources:
– extrait de Wikipédia, à propos de Strange fruits (« http://fr.wikipedia.org/wiki/Strange_Fruit« ),
– associé à quelques photos issues de « http://withoutsanctuary.org/main.html« :
——————————

François NICOLAS, REZE(44)

http://www.mingata.eu