« …bénéficiaires du RSA et accompagnants ne se parlent pas franchement… chacun joue un rôle et où tout le monde est perdant… » il faut « …Renforcer le pouvoir d’agir de personnes vivant la précarité et instaurer des relations de confiance avec les institutions… »
Les dirigeant·e·s économiques ou politiques désirent que les fonctionnaires de police, celles et ceux à qui le peuple donne le pouvoir de maintenir la paix, se méfient des images ou vidéos.
Ils les incitent à agir masqué·e·s et à user d’armes susceptibles de provoquer les pires mutilations.
Les pouvoirs politiques et économiques cherchent objectivement à interdire au fonctionnaires d’être fier·e·s de leurs missions et à les éloigner du reste de la population.
Ne vont-ils pas réussir à vider de sens leurs fonctions en les conduisant à ne plus avoir qu’un choix contraire aux valeurs démocratiques : défendre les détenteurs de pouvoirs contre le reste de la population?
L’impression de tourner en rond, de dire, d’écrire, de redire, de filmer, de reredire toujours et encore la même chose mais, continuer car nous n’avons pas le choix.
Soit nous devenons raisonnables et acceptons de partager, de vivre simplement, d’arrêter notre course sans fin, de cesser l’auto-entretien de nos frustrations consumméristes (…) soit les boulversements climatiques, la perte de la biodiversité, la raréfaction des énergies fossiles (…) provoqueront l’effondrement de notre civilisation.
Bref, soit nous décidons d’être heureuses et heureux, maintenant, soit nous crevons.
Léna et Isaline, 2 membres du mouvement français pour un revenu de base ont mis en ligne le documentaire qu’elles préparent depuis un an, “Les Gens” (Merci à Tryo pour la chanson.). Toi aussi, partage ce film :
Pour améliorer la capacité collective de mobilisation, enrichir les débats, s’engager avec le Mouvement Français pour un Revenu de Base, suivre les actions ou simplement le soutenir, il est possible d’adhérer: Lien vers l’adhésion en ligne au MFRB.
Cette fiction de 1947 imaginait déjà l’abrutissement généralisé dont nous sommes actuellement les victimes volontaires.
3G, 4G, 5G… L’amélioration des débits en mobilité n’est pas un progrès mais, par l’introduction dans les lieux publics, les lieux de rencontres et d’échanges, de l’illusion de la suppression des distances et, par la transformation des relations humaines en objets de consommation, une arme massive d’isolement, de fragmentation sociale, une aliénation socialement suicidaire.
Toi aussi, pour notre bien à toutes et tous, n’active plus les « données mobiles » sur ton téléphone portable, ré-apprend à anticiper, à attendre, à te perdre, à prévoir, à dépendre des autres…
– de technologies socialement suicidaires + de liens + d’humanités
Nous nous réfugions dans nos murs, devant nos télés ou nos ordinateurs.
Nous n’osons plus vivre en humain, partager, vivre avec et non sans les autres.
Dans ce monde sans conscience, nous nous réfugions dans le refus des différences, dans l’exclusion des autres.
Nous nous berçons dans l’illusion que mépriser les autres (les « non croyants », les « non musulmans », les « non chrétiens », les « non juifs », les « non européens », les « non patriotes », les « non blancs », les « non noirs », les « non nobles », les « non bourgeois », les « non ouvriers », les « non hétéros », les « non riches », les « non de droite », les « non travailleurs », les « non de gauche », les « non productifs », les « non écolos »…) pourrait redonner du sens à nos êtres.
Mais nous sommes toutes et tous humains, et en rejetant les autres, nous rejetons une part essentielle de nos êtres.
Mais nous sommes toutes et tous uniques alors, ce refus des différences est sans fin, si ce n’est la fin de l’humanité.
Tu es par ce que je vois en toi et non par ce que je n’y vois pas.
Les plus hautes autorités nous ont demandé de rester chez nous, de ne poursuivre que les activités économiques indispensables à notre nation.
Nous ne devons pas augmenter cette crise sanitaire par des activités économiques inutiles ou dangereuses. Il est logique qu’il soit interdit de se livrer à des activités qui, en aidant le virus à se propager, risque d’augmenter l’encombrement des services d’urgence et empêcher ceux-ci de sauver des milliers de personnes.
Mais, est-il logique de mettre en péril l’avenir de l’humanité sur Terre pour ces même activités économiques inutiles ou dangereuses?
Cette crise sanitaire n’est pas la seule crise en cours. La sixième extinction massive des espèces a commencée. Le déréglement climatique est aujourd’hui une réalité scientifique. Du fait de leur surexploitation, certaines matières premières vont bientôt manquer… Bref, la crise sanitaire s’inscrit dans un contexte de crises multiples et globales de notre système économique. Ces crises multiples et globales menacent nos vies et nos civilisations.
Alors, il serait logique que la possibilité de limiter nos activités économiques ne soit pas oubliée. Il serait responsable qu’une fois la crise sanitaire passée, nous ne poursuivions plus la destruction de nos vies, nos avenirs. Il serait raisonnable d’amorcer une réflexion globale sur ce dont nous avons réellement besoin, sur ce qui est réellement utile pour toutes et tous bien vivre ensemble, dans nos villages, nos villes, nos régions, nos pays.
Une fois la crise sanitaire passé, nous avons le devoir de repenser individuellement et collectivement nos activités. Il est temps de ne plus perdre nos vies à les détruire. Il est souhaitable ne pas replonger sans discernement dans nos erreurs mais, activité par activité, de ne reprendre que les consommations et activités dont nous avons réellement besoin, non?
Embalages à usage unique, appareils electroménagers non réparables, modes, propagandes commerciales, dispositifs électroniques obsolètes, gadgets, denrées alimentaires non consommés,… Nos poubelles débordent.
Pour réussir à faire déborder nos poubelles, nous exploitons plus vite les matières premières et sources d’énergies que la nature ne les produit.
Pour réussir à faire déborder nos poubellles, nous transformons des matières fossiles en énergies et provoquons des boulversements climatiques.
Pour réussir à faire déborder nos poubelles nous massacrons la biodiversité et provoquons la sixème extinctions massives des espèces.
Pour réussir à faire déborder nos poubelles, nous allons toujours de plus en plus vite, nous perdons le sens de nos vies, nous nous épuisons, nous gaspillons notre temps, notre santé. Nous oublions tout ce qui fait de nous des personnes sensibles. Nous nous transformons en de simples rouages d’un système de destruction massive de la vie, d’un système de destruction de nos avenirs.
Une fois la crise sanitaire passée, réunissions-nous, partout, en petits groupes, entre ami·e·s, entre voisin·e·s, entre inconnu·e·s, pour réfléchir un peu, se poser, prendre le temps d’échanger sur ce que nous aimons faire, sur ce dont nous avons besoin pour être heureux.
Un peu d'A.I.R. Respirer. Imaginer un monde respectueux de l'humanité et de son avenir sur Terre. Croire et oeuvrer pour une évolution non-violente: le remplacement des compétitions, des usines à perdre, par la liberté de partager et d'aimer.