Le contraste est étrange entre le sort réservé à deux places publiques, l’une au centre ville de Nantes, l’autre au centre ville de Rezé.
Le 9 février 2024, à l’occasion de l’étude de la délibération N°15 du conseil métropolitain , a été salué le projet de rénovation de la place de la petite Hollande, un projet de maintien de l’espace libre, une végétalisation conservant la tenue du marché sur cette place, un aménagement facilitant les rencontres, la convivialité tout en respectant l’espace libre, une respiration au cœur de la ville.
Le projet d’aménagement de la place de la petite Hollande montre que le sens de l’histoire est de respecter l’espace, la liberté, de donner un peu de respiration pour rendre agréable la vie en ville malgré la densification.
A l’inverse, lors d’un précédent conseil métropolitain, j’étais le seul conseiller métropolitain à m’opposer à la construction de nouveaux logements place Odette Robert, à Rezé. Le seul à m’opposer à la disparition de cet espace libre dans un des quartiers où la densité de logement est déjà l’une des plus importante de l’agglomération nantaise. Un quartier où toutes les habitantes et habitants, lors de la consultation publique relatif à la précédente version de ce projet, ont dit leur opposition à toute construction sur cette place.
Par son histoire depuis l’antiquité, par sa position géographique, Rezé est un territoire de rencontre, d’activité économiques, politiques et culturelles. Est-il est raisonnable d’aller contre cette dynamique naturelle de Rezé ?
Rezé a besoin de places publiques, de lieux de vie, d’échanges, de liberté. Il faut sauver la place Odette Robert.