Cet automne, les adhérentes et adhérents d’Europe Ecologie – Les Verts se réuniront en congrès pour décider de la ligne politique et choisir celles et ceux qui les représenteront.
Voici les contributions que je viens de signer en vu de ce congrès:
(Que tu sois ou non membre d’Europe Ecologie – Les Verts, tu peux toi aussi signer les contributions qui te plaisent.)
(Tribune publiée dans le Rezé mensuel de juin 2022)
Certaines ressources sont déjà épuisées, d’autres le seront bientôt. Si nous continuons à les exploiter, toutes les ressources non renouvelables finiront par disparaître. Nos émissions de gaz à effets de serre modifient le climat à une vitesse inédite. Notre destruction des milieux naturels et nos pollutions mettent en péril la survie de la majorité des espèces animales.
Ceci n’est pas une fatalité. Nous pouvons décider de bien vivre, d’être heureuses et heureux, de favoriser les activités compatibles avec l’avenir plutôt que celles qui détruisent la vie.
Ralentir, prendre le temps de vivre. Vivre simplement : observer un oiseau, se promener, dialoguer, débattre, aider un·e voisin·e, regarder les nuages, les étoiles, rire, chanter, danser… Nous pouvons favoriser les activités qui font la vie belle sans condamner nos avenirs.
Simplement bien vivre, bien vivre simplement, voilà ce que nous avons individuellement à faire.
Ça ne suffira pas mais c’est un début et c’est nécessaire pour construire un monde durable et désirable.
Parallèlement, exigeons de nos représentant·e·s politiques qu’iels facilitent et accompagnent ce changement heureux, majeur et nécessaire. Exigeons qu’iels cessent de favoriser la croissance des surconsommations, des inégalités, des dépenses énergétiques, des pollutions, des frontières, des compétions et des haines. Exigeons qu’enfin nos femmes et hommes politiques, au lieu de nous diviser, de nous opposer entre classes sociales, origines ou nationalités, nous rassemblent et augmentent notre cohésion sociale, nos envies de vivre toutes et tous ensemble.
Pour faciliter cette transition, assurons nous que chaque personne dispose de quoi vivre décemment. Exigeons la création d’un droit à un revenu de base inconditionnel : https://www.changerdemonde.org/
Toutes les vidéos du colloque organisé le lundi 6 décembre 2021 à l’assemblée nationale par le Mouvement Français pour un Revenu de Base à l’invitation de Valérie Petit.
Ouverture du colloque
Première table ronde « En finir avec la conditionnalité des minimas sociaux «
Deuxième table ronde « L’ingénierie du revenu de base »
Troisième table ronde « Le revenu de base comme levier de transition écologique »
Table ronde finale « Le revenu de base, un enjeu des élections présidentielles et législatives »
Afin qu’un désastre économique ne succède pas à cette crise sanitaire, il est nécessaire d’armer l’économie française d’un véritable vaccin contre les crises économiques.
Un vaccin qui sécuriserait préventivement toutes les activités économiques utiles au plus grand nombre. Un vaccin qui garantirait inconditionnellement que chaque personne dispose de quoi acheter ce dont elle a besoin pour vivre décemment. Un vaccin qui par conséquent augmenterait la sécurité financière des entreprises fournissant des biens et services essentiels à une vie décente.
La crise sanitaire nous a contraint à arrêter la machine à croissance du PIB. Mais, nous nous préparons à relancer notre système spéculatif anti-économique. Nous nous préparons à relancer les compétitions économiques fratricides, la fabrique à précarités.
Or, la nécessité de poursuivre certaines activités malgré l’arrêt brutal de notre économie a mis en évidence que les travaux les plus indispensables ne sont ni les mieux rémunérés, ni les plus stables.
Or, l’envie de toutes et tous de s’investir, de participer à la lutte contre cette pandémie, a mis en évidence le besoin de cohésion nationale qui nous anime.
Ces faits attestent de la pertinence qu’il y aurait à rapidement mettre en place un revenu de base inconditionnel. Un revenu matérialisant l’envie du peuple français de construire une société plus solidaire, une société où chaque personne serait en mesure de librement s’investir sans crainte pour son avenir et celui de ses enfants. Il est temps d’instaurer le droit à un revenu de base inconditionnel. Il est temps de consolider la résistance individuelle et collective a cette crise et aux crises à venir.
Luttons pour le droit à un revenu de base inconditionnel, cumulable avec d’autres revenus, distribué individuellement à toutes et tous, versé de la naissance à la mort, sans contrôle des ressources ni exigence de contrepartie.
Nous avons toutes et tous la possibilité d’agir concrêtement pour construire un monde plus respectueux des personnes et économiquement moins sensible aux crises. Nous devons voter et partager massivement l’initiave citoyenne européenne pour l’instauration de revenus de base:
BONUS : proposition d’un parcours de découverte de la notion de revenu de base inconditionnel
I. INITIATION
a) Une pétition à partager pour un revenu de base supérieur aux seuils de pauvreté (le court argmentaire donne quelques éléments à celles et ceux qui découvrent ces enjeux) :
b) Un débat mouvant avec les colibris (les expressions des participant·e·s sont relativement classiques : elles permettent de cerner les habituelles peurs ou enthousiasmes que l’on entends à chaque réunion) :
II. APPROFONDISSEMENT
a) Une conférence de Baptiste Mylondo pour réfléchir aux revenus de base comme élément d’un projet de société émancipateur et décroissant :
III. ACTIONS
a) Un extrait d’une conférence gesticulée d’Alexis Lecointe pour t’inspirer quelques moyens d’augmenter l’attrait de tes éventuelles présentations du revenu de base:
b) Le site du MFRB (le Mouvement Français pour un Revenu de Base) :
Du coté de l’écologie politique, c’est-à-dire des écologistes convaincu.e.s qu’il ne peut y avoir de politiques écologistes que globales, il n’y a pas d’espoir que l’idéologie dominante actuelle, une idéologie de croissance économique, d’enfermement entre les frontières, d’augmentation des tensions entre les peuples, puisse ne pas dégrader plus encore l’environnement.
Du coup, il est difficile de garder son gilet jaune en descendant de son vélo : il y a une confusion entre les victimes de notre système économique dont la colère est compréhensible et des personnes ou mouvements qui surfent sur les colères, attisent les haines, les combats fratricides, nous éloignant du nécessaire dépassement des compétitions, de l’augmentation du domaine du partage, de la coopération entre les peuples, sans frontière entre les personnes.
Toutefois, depuis que le gouvernement a abandonné la taxation des carburants, ce mouvement ne peut plus apparaître comme je l’imaginais à l’origine, comme prônant « la pollution pour tous », le besoin de continuer à polluer comme avant. Tout au contraire, il devient un mouvement qui réclame un renouveau démocratique, un meilleur partage des ressources.
Or, justement, il n’y a d’avenir pour le climat que si toutes les personnes ont les moyens de bien vivre sans trop polluer, si l’écologie n’est pas réservée à une minorité. Quand on se bat pour préserver un climat acceptable on se bat pour les personnes qui ne sont pas privilégiés, les personnes qui souffriront le plus des bouleversements climatiques à venir. Se battre pour le climat c’est vouloir donner à toutes les personnes les moyens de bien vivre et de s’adapter sans augmenter la violence des catastrophes à venir.
Je suis et reste pacifiste et non-violent. Les haines, les violences physiques ou verbales, même quand elles répondent à d’ultra-violences économiques, ne sont pas des moyens que je suis capable d’accepter. Ceci m’oblige à enlever mon gilet jaune en descendant de mon vélo mais, j’apprends à écouter celles et ceux des gilets jaunes qui sont mobilisés pour imaginer un monde plus juste, moins violent, celles et ceux qui se mobilisent sans haine.
Les crises écologiques et sociales, la déplétion des ressources, les atteintes à la biodiversité, les pollutions sont mondiales. Il n’y aura aucune solution durable sans une diminution des égoïsmes, sans une prise de conscience que nous sommes une et une seule humanité vivant sur une et une seule planète.
Rendez-vous samedi 7 juillet 2018, 11h à Fay de Bretagne, pour pédaler quelques kilomètres jusqu’à Notre-Dame-des-Landes où, vers 13H, nous dirons haut et fort que nous nous battons pour construire un monde respectueux de l’avenir.
Rendez-vous
Pour les 9 derniers kilomètres
11 h au stade de Fay de Bretagne (rue des sports)
Pour les 2 derniers kilomètres
12h15 au parking de la Buchère (NDdL)
sinon, à partir de 12h30, au Boulodrome de NDdL, rue Jules Verne.
Nous luttons pour un monde, une France, qui respecterait l’accord de Paris pour le climat. Nos dirigeants et dirigeantes économiques ou politiques semblent avoir oublié cet accord. Ils et elles continuent à vanter la croissance économique. Ils et elles refusent le partage des richesses produites, ce partage nécessaire à la survie de l’humanité sur Terre. Ils et elles troquent la biodiversité nécessaire à notre survie contre quelques bénéfices financiers ponctuels.
Chéperland de Nathalie Delhommeau?"Dans un quartier de Paris, des habitants se retrouvent dans un bar,
Chéperland, pour créer leur monde idéal ! Ces personnages, tendres
et drôles, portés par leurs rêves, entrent en néo-résistance
et réécrivent une République, la 7ème comme hymne à l' Amouritude!
Soyez les bienvenus, ils vous attendent dans leur monde parallèle
pour participer à cette aventure !"
Après "Ecolo-coaching by Loulou JEDI" puis" Vive la 7ème Rép!",
Nathalie Delhommeau boucle la boucle de sa trilogie "Amouritude"!
La libre circulation des personnes est un droit nécessaire à la survie de l’humanité. Cette libre circulation est ici à entendre face à la fermeture de nos frontières aux femmes, hommes et enfants qui fuit les guerres, les catastrophes, les persécutions…
Cette libre circulation est à entendre face à nos actuelles peurs des femmes, hommes et enfants qui cherchent seulement à survivre ou à vivre.
« Le refoulement signifie l’expulsion de personnes qui ont le droit d’être reconnues comme réfugiés. Le principe de non-refoulement est un principe clé du droit international relatif aux réfugiés, qui stipule qu’aucun État ne refoulera de quelque manière que ce soit un réfugié vers un pays où sa vie ou sa liberté peut être menacée. Ce principe inclut également la non-expulsion aux frontières. La base juridique de ce principe se trouve à l’article 33 de la Convention de 1951 relative au statut des réfugiés. Il constitue la base juridique de l’obligation des États de fournir une protection internationale à ceux qui en ont besoin. L’article 33(1) stipule: « Aucun des États contractants n’expulsera ou ne refoulera, de quelque manière que ce soit, un réfugié sur les frontières des territoires où sa vie ou sa liberté serait menacée en raison de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques. » »
SURVIE
D’une part, la libre circulation des personnes est nécessaire à la survie matérielle : les peuples humains ont survécus à de nombreuses catastrophes grâce à leurs mobilités.
D’autre part, la libre circulation des personnes est nécessaire à la survie spirituelle : l’humanité n’est plus si nous laissons mourir celles et ceux qui ont juste besoin de fuir pour leur survie, il ne reste alors que des existences vides de sens.
Restitution en 7 épisodes de la conférence théâtralisée
"L'esclavage aujourd'hui dans le contexte des migrations"
Épisode 1/7 – Prélude musical, en avant-première, des extraits de la création « Pigments » par la compagnie Frasques, des textes de Léon-Gontran DAMAS, avec le slameur Nina KIBUANDA, le pianiste Guillaume HAZEBROUCK et le bassiste Olivier CAROLE
Épisode 2/7 – Introduction par la présidente de la section locale de la Ligue des Droits de l’Homme
Épisode 3/7 – Intervention de Mathieu Galtier, journaliste indépendant
Épisode 4/7 – Témoignages Avec la Brigade d’interventions artistiques des droits de l’homme
Épisode 5/7 – Intervention de Olivier Brisson, avocat spécialiste du droit d’asile, co-fondateur du comité contre l’esclavage moderne
Épisode 6/7 – Échanges avec le public
Épisode 7/7 – Épilogue chanté par le cœur des droits de l’homme
Un peu d'A.I.R. Respirer. Imaginer un monde respectueux de l'humanité et de son avenir sur Terre. Croire et oeuvrer pour une évolution non-violente: le remplacement des compétitions, des usines à perdre, par la liberté de partager et d'aimer.