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#COP21, « ETAT D’URGENCE CLIMATIQUE » (chaîne humaine à Nantes)

Comme partout dans le monde, à Nantes, un groupe d’associations et de groupes de différents horizons, le collectif climat 44 [ http://collectif-climat-44.tumblr.com/ (FB: https://www.facebook.com/collectifclimat44 )], avait depuis longtemps préparé une mobilisation à Nantes pour encourager les vaillants et vaillantes négociatrices de la COP21, pour augmenter le poids de la sauvegarde de la vie sur Terre face aux poids des intérêts financiers des moins pauvres en devises.

Estimant qu’elles n’avaient pas les moyens de garantir la sécurité de toutes et de tous en cas de rassemblement à caractère politique sur la voie publique, les forces de sécurité de notre république ont été contraintes d’interdire ce rassemblement.

Toutefois, les quelques passants et passantes qui se sont retrouvées, par hasard, dans le centre ville vers 14H ce samedi 28 novembre ont pu dire leur envie qu’enfin la prospérité de l’humanité prime sur les intérêts financiers de quelques-uns :

François NICOLAS, REZE(44)

http://mingata.eu/

L’arme de destruction massive au service du capitalisme : la xénophobie.

Tu as fuis un pays où, du fait d’une guerre, d’une dictature, de catastrophes naturelles ou tout simplement de la misère, tu ne pouvais vivre décemment.

Dans ton long parcours vers la Grande Bretagne, tu as bravé mille dangers et, quand tu es arrivée à Calais, ce sont des conditions de survie peu enviables, des contrôles, des arrestations, des centres de rétention, que nous, la France, le pays des droits humains, nous t’offrons.

Citoyenne du monde, sœur en humanité, je te prie d’imaginer qu’individu par individu, nous ne sommes pas à l’image des dirigeantes économiques et politiques de nos pays riches en devise.

Je te prie de croire que nous sommes des millions à savoir que si certaines font la promotion de la compétitivité, des surconsommations et des gaspillages, à savoir que si certaines attisent les égoïsmes, les haines, les xénophobies, ni toi ni les ressources de nos pays ne sont en cause.

Ce n’est que pour servir docilement celles et ceux à qui la barbarie de « l’offre et de la demande », la loi de la jungle financière, attribue le privilège insensé de gaspiller les richesses créées par toutes et tous, que tu es si mal accueillie ici.

Ce n’est que pour mieux exploiter les classes moyennes et le prolétariat en divisant celles et ceux qui transforment les ressources en richesses que tu es stigmatisée.

Ce n’est que pour poursuivre, malgré l’appauvrissement des ressources, la croissance du pouvoir des plus riches en devise que notre droit de vivre dignement, toutes et tous ensemble, est ainsi bafoué.

Je te prie de croire que nous sommes des millions d’altermondialistes à militer pour qu’enfin nous partagions équitablement les ressources, pour qu’enfin nous puissions toutes et tous bien vivre, ensemble, partout où la vie est possible sur Terre.

Je te prie de croire que nous sommes des millions à militer pour qu’enfin la majorité des humains réalisent qu’il n’y a aucun avenir à s’accaparer plus de richesses qu’il n’en est nécessaire pour bien vivre.

Je te prie de croire que nous sommes de plus en plus d’hommes et de femmes à lutter pour qu’enfin l’évidence économique soit admise : il n’y a aucun avenir pour l’humanité si nous ne nous décidons pas massivement à « vivre simplement pour que le reste du monde puisse simplement vivre ».

François NICOLAS, REZE(44)

Vivre simplement pour que le reste du monde puisse simplement vivre
Vivre bien, ensemble

[VIDEO] « Pas de limite? (Une croissance infinie dans un monde fini.) »: https://www.youtube.com/watch?v=Sf_BxRTrm5s&list=PLYfjo3JyLy2R34NubRx9MxztCHLfKdQV4&index=1

 

Banksters, escroqueries et financements publics des profits privées…

Un éclairage de Julien Bayou sur l’affaire Kerviel:

L’intégralité des interventions du forum « Les banques victimes ou complices de la spéculation ? » avec Thierry Brochot, Jérome Kerviel, Julien Bayou et Eva Joly:

Un autre monde existe!

François NICOLAS, REZE(44)

A les laisser crever, nous mourrons.

Personne n’a jamais demandé à ce que l’Europe accueille « toute la misère du monde ».

D’une part, tous les migrants ne cherchent pas à nous rejoindre: les migrations sont majoritairement internes aux frontières, plus rarement vers des pays limitrophes et encore plus rarement après un parcours de milliers de kilomètres. Ce n’est qu’une part des migrants que, ces quarante dernières années, par le durcissement des conditions d’entrée, nous avons poussée dans les bras de passeurs de moins en moins soucieux de la vie de leurs « clients ». Et, comme nous, pays riches en devise, nous imposons notre modèle, le durcissement de nos propres frontières s’exporte vers tous les pays, ne serait-ce que parce qu’une part significative des aides aux pays pauvres en devise est aujourd’hui spécifiquement dédiée aux renforcements de leurs propres frontières. Ceci augmente les conséquences des guerres et catastrophes puisque les hommes, femmes et enfants qui cherchent à survivre peuvent de moins en moins se déplacer dans les pays limitrophes aux leurs. Ainsi, notre construction d’une « Europe forteresse », construit des murs bien au-delà de nos frontières et transforme la nature même de l’humanité. Une humanité constituée de peuples tout d’abord majoritairement nomades, pour majoritairement  sédentaires et, maintenant, alors que nous n’avons jamais pu communiquer et voyager aussi facilement, de plus en plus refermés sur eux-mêmes: une humanité qui fini par oublier l’accueil, le partage, le bonheur de vivre ensemble, une humanité qui suicide son… humanité.

D’autre part, l’idée même « d’accueillir la misère » n’a pas réellement de sens. En effet, tout humain, s’il est en vie, est économiquement un générateur de richesse [ceci n’a rien à voir avec l’emploi, mais c’est un autre débat pour lequel je ne puis que vous conseiller de vous rapprocher du Mouvement Français pour un Revenu de Base inconditionnel(*1)]. Ainsi, plus nous sommes, plus nous nous enrichissons.

Enfin, cette soit-disant impossibilité « d’accueillir toute la misère du monde » ne se base pas sur les ressources disponibles. Il n’y a de soucis que lorsque les consommations dépassent les ressources mais, nous ne sommes plus auto-suffisant depuis longtemps: notre pays n’a plus suffisament de ressources internes pour garantir nos niveaux de vie, nous vivons déjà sur des ressources extérieures à nos frontières: la surconsommation des ressources est un problème mondial, les migrations n’y changent pas grand chose[C’est là aussi un autre débat que celui de notre sur-consommation(*2)].

Cette soit-disant impossibilité se basent sur la volonté de nos classes dirigeantes de ne rien changer qui pourraient remettre en cause leurs pouvoirs et privilèges. Sur leurs volontés de diviser les travailleurs, qu’ils soient ouvriers, commerciaux, cadres, ingénieurs, techniciens, médecins (…), afin que ne soit pas remis en question l’appropriation d’une part disproportionnée des richesses produites par une minorité de possesseurs de capitaux, afin que ces dirigeants continuent à nous inciter à nous battre pour ce qu’ils nous laissent de ce que mondialement nous produisont(*3).


La libre circulation des personnes est un droit nécessaire à la survie de l’humanité.

Cette libre circulation est ici à entendre dans le contexte actuel de fermeture de nos frontières face aux femmes, hommes et enfants qui fuient les guerres, les catastrophes, les persécutions…
Cette libre circulation est à entendre face à nos actuelles peurs des femmes, hommes et enfants qui cherchent seulement à survivre ou à vivre.

DROIT
(source : http://www.unesco.org/)
« Le refoulement signifie l’expulsion de personnes qui ont le droit d’être reconnues comme réfugiés. Le principe de non-refoulement est un principe clé du droit international relatif aux réfugiés, qui stipule qu’aucun Etat ne refoulera de quelque manière que ce soit un réfugié vers un pays où sa vie ou sa liberté peut être menacée. Ce principe inclut également la non-expulsion aux frontières. La base juridique de ce principe se trouve à l’article 33 de la Convention de 1951 relative au statut des réfugiés. Il constitue la base juridique de l’obligation des Etats de fournir une protection internationale à ceux qui en ont besoin. L’article 33(1) stipule: « Aucun des Etats contractants n’expulsera ou ne refoulera, de quelque manière que ce soit, un réfugié sur les frontières des territoires où sa vie ou sa liberté serait menacée en raison de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques. »  »

SURVIE
D’une part, la libre circulation des personnes est nécessaire à la survie matérielle : les peuples humains ont survécus à de nombreuses catastrophes grâce à leurs mobilités.
D’autre part, la libre circulation des personnes est nécessaire à la survie spirituelle : l’humanité n’est plus si nous laissons mourir celles et ceux qui ont juste besoin de fuir pour leur survie, il ne reste alors que des existences vides de sens.

François NICOLAS, REZE(44)
http://www.mingata.eu

(*1) le site du MFRB: http://revenudebase.info/

(*1′)

(*2)

(*3) « Un banquier prend le thé son médecin. Le serveur apporte six viennoiseries. Le banquier en mange cinq puis, il dit à son médecin: attention, le serveur est un étranger, il pourrait voler ta part. »

 

Gauchiste? Tu rigoles?

J’ai l’habitude de dire que l’écologie n’est ni de droite ni de gauche mais, comme elle consiste à partager avec les générations à venir, je ne peux m’interdire de douter de la cohérence idéologique de celles ou de ceux qui refusent déjà que l’on partage au présent.

Admettons.

Parmi les dogmes incontournables de l’écologie, il y a l’idée que les ressources ne sont pas infinies.

Ainsi, être écologiste, c’est aussi considerer comme nécessaire de limiter les consommations et pollutions.

Ainsi, en écologie politique, nous nous battons contre le « toujours plus« , contre la spoliation de plus en plus de ressources par un nombre limité de personnes.

Cette limitation va jusqu’à exiger qu’on laisse suffisament de ressources sur Terre pour les générations à venir.

Ceci exige des limitations bien plus forte qu’un simple partage « gauchiste » : ceci exige de ne pas consommer ou polluer plus vite que ce que que la Terre peut produire ou assimiler.

L’écologie exige un partage radical des ressources.

Gauchiste? Pire: écologiste!

François NICOLAS, REZE(44)

gauchiste? Pire: ecologiste!

 

Un autre monde existe (Vidéo – Alternatiba Rennes 2015)

ALTERNATIBA RENNES, esplanade Charles de Gaule, 27 juin 2015, au cœur du village des alternatives. Au fil des rencontres, découvre cet autre monde souhaitable, déjà en marche, qui n’attend que toi…

Avec chaque mini-entretien, s’affiche une adresse internet qui te permettra d’en savoir plus et, pourquoi pas, de participer à construire un monde plus juste, plus respectueux de l’avenir…

Par François NICOLAS, REZE(44)
http://www.mingata.eu

VIDEO – L’appel du 12 juillet (Bure)

« Nous avons besoin de vous. Nous sommes seuls.  Nous sommes seuls, la machine infernale est en route. Nous crions au secours. »


Lors de la clôture du rassemblement de Notre-Dame-des-Landes, un appel au secours qui en quelques minutes explique de manière limpide le crime en cours à Bure.

François NICOLAS

http://www.mingata.eu

Tchernobyl 1986 – Nantes 2015, sortons du nucléaire, maintenant.

Préambule, à télécharger avant censure, un rapport de l'ADEME :
"Vers un mix électrique 100% renouvelable en 2050" (Rapport final de l'agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie)

 

Tchernobyl, 26 avril 1986, minuit, erreur humaine lors d’un test de relance des pompes. L’arrêt d’urgence est bloqué. 01:23:44, explosion détruisant le réacteur.

600.000 liquidateurs sacrifiés pour limiter la catastrophe, pollutions radioactives mondiales, une région condamnée, des conséquences sanitaires majeures pour des millénaires.

En France, on continue?

Rénover nos vieux réacteurs nous coûterait plus de 50.000.000.000€. Or, ces 50.000.000.000€ suffiraient pour réduire nos factures énergétiques et développer les énergies renouvelables nécessaires.

Sortons du nucléaire, maintenant.

Contact : coordarn@laposte.net

Chaque catastrophe nucléaire tue durant des siècles. N’attendons plus qu’un improbable accident condamne définitivement les terres de France. Sortons du nucléaire.

François NICOLAS, REZE(44)
http://www.mingata.eu

Bilan des élections départementales 2015, Loire-Atlantique (44)

Canton Rezé-2, exemple d’un collectif citoyen

Projet de contribution personnelle (qui n’engage que moi) et ouverte (qui ne demande qu’à être critiquée ou commentée par toutes et tous) au bilan des départementales.

Contexte local (version du 30 mars 2015)

Lors des dernières municipales, le collectif Rezé A Gauche Toutes a mis en ballottage la liste PS-PC-EELV-UDB.

[Résultat du collectif au premier tour :18,11 % (Résultat au second tour :16,08 %)]

De la même manière qu’ils l’avaient fait avant ces municipales, les membres du collectif Rezé A Gauche Toutes, ont, lors de la phase préparatoire aux élections départementales, cherché à s’entendre avec l’ensemble des citoyen-ne-s, partis et associations avec lesquelles ils et elles partagent un nombre significatif d’idéaux et de luttes militantes, dont Europe Écologie – Les Verts. Un collectif de citoyen-ne-s dédié aux départementales s’est constitué.

Une fois officiellement désigné comme candidate remplaçante et candidats titulaire pour Europe Écologie – Les Verts, après quelques échanges et discussions, Catherine ESNEE et François NICOLAS ont désiré rejoindre le collectif. Le collectif a reçu favorablement cette demande. Le collectif tirant au sort ses candidats, le hasard n’a pas désigné Catherine ESNEE et a désigné François NICOLAS comme remplaçant.

La concrétisation de l’ouverture à EELV, mais aussi à Nouvelle Donne, de ce collectif de la gauche alternative citoyenne écologiste et solidaire permet de contredire celles et ceux qui dénigrent ces citoyen-ne-s en les classant systématiquement à l’extrême gauche alors qu’ils et elles défendent, au sein du conseil municipal, des positions tout-à-fait similaires à celles que défendait la première liste écologiste élue à Rezé, liste qui à l’époque constituait également une opposition de gauche au PS.

Premier tour (version du 30 mars 2015)

Au premier tours des départementales, deux autres binômes candidats de gauche se sont présentés en plus du collectif citoyen et du PS. Au sein de ces binômes, étaient présents ou présentes des membres de la majorité municipale. L’un de ces binômes se présentait avec, entre autres logos, le logo du Parti de Gauche, sans l’autorisation du Parti de Gauche qui, quant à lui, soutenait la liste citoyenne. Des rumeurs ont alors circulé sur ces binômes et cette instrumentalisation du logo du Parti de Gauche : il y aurait eu une volonté de semer le doute, de fractionner l’opposition de gauche.

[Résultat du premier tour : PS: 36,55% , UMP: 22,39% , Collectif de citoyen-ne-s écologistes et solidaires: 15,66% , FN: 15,05% , PC: 7,02% , UDB: 3,30% , Blanc: 2,85%]

Second tour (version du 30 mars 2015)

Au second tour des départementales, alors qu’EELV avait refusé que son logo soit utilisé par le PS sur ce canton, le logo d’EELV a été ajouté a un document de propagande diffusé par le PS. Il me semble que du fait de la large avance du binôme soutenu par le PS sur le binôme soutenu par l’UMP, ceci n’avait pas d’intérêt direct. Ainsi, que ce soit une erreur ou un acte volontaire, il n’est pas impossible que cette utilisation du logo EELV, soit, par le trouble qu’il pouvait jeter au sein du collectif, une tentative d’affaiblissement de l’ouverture du collectif de la gauche alternative citoyenne écologiste et solidaire.

[Résultat du second tour : PS: 63,88% , UMP: 36,11%]

Bilan personnel - déroulement externe (version du 30 mars 2015)

Si certains ou certaines ont pu considérer, inconsciemment ou non, qu’il pourrait exister un intérêt à fragiliser cette démarche par d’autres biais que le débat, c’est peut-être qu’elle désarme celles ou ceux qui considèrent une élection non pas comme un moyen de proposer des alternatives, des choix, une occasion de débattre mais uniquement comme un moyen d’augmenter le pouvoir de leur famille de pensée.

Ces divers incidents crédibilisent l’hypothèse que malgré nos différences, les convergences entre les collectifs citoyens, le Parti de Gauche, Ensemble, Nouvelle Donne et Europe Écologie – Les Verts représentent un réel espoir d’influence des politiques publiques par les gauches alternatives citoyennes écologistes et solidaires.

Sans le collectif citoyen, sans cette opposition de gauche déterminée et crédible, l’opposition xénophobe d’extrême droite aurait pu être la troisième force politique sur Rezé 2. Ceci suffit à croire en la nécessité de cet élargissement de l’offre politique par une alternative de gauche écologiste et solidaire. On ne peut lutter contre la xénophobie et le racisme si celles et ceux qui refusent ce système n’ont que l’extrême droite pour exprimer leur envie de changement, si aucune autre offre politique crédible ne propose de véritable alternative.

Une alternative citoyenne écologiste et solidaire est porteuse de sens, porteuse d’avenir.

Bilan personnel - déroulement interne (version du 30 mars 2015)

Au sein d’un parti politique, les modalités de décisions sont définies par des statuts et tous les sujets sont étudiés, approfondis et débattus en permanence. Ceci facilite les prises de position dans l’urgence d’une campagne électorale. Au sein même d’un collectif, une telle structuration pourrait en elle-même être contre-productive dans la mesure où en rapprochant le fonctionnement d’un collectif du fonctionnement des partis, ce collectif pourrait structurellement n’être qu’un parti politique de plus.

Ceci rend difficile les prises de position rapide mais, est-ce un inconvénient ou une force que de s’interdire l’urgence, que de se donner le temps de débattre?

Toutefois, pour que ces débats au fil de l’eau se passe au mieux, pour éviter les lieux communs ou les quiproquo, il pourrait être souhaitable de ne pas attendre les campagnes électorales pour apprendre à dialoguer, à travailler ensemble. Les collectifs s’enrichirait en se basant sur des structures de dialogues, extérieures aux collectifs, indépendantes, ouvertes à toutes et à tous.

Il me semblerait utile qu’à minima nous nous invitions régulièrement à débattre de tous les sujets, que nous nous efforcions d’échanger régulièrement sur nos positionnements politiques ou stratégiques.

Dans les faits, de nombreuses personnes membres des collectifs se retrouvent déjà à de multiples occasions : lutte contre TAFTA, lutte pour l’audit de la dette, lutte contre la production de déchets nucléaires, lutte pour la préservation des emplois liés à l’aéroport international de Nantes Atlantique, réseau du Retz’L (la monnaie locale du Pays de Retz), Revenu de Base Inconditionnel, Alternatiba… Peut-être faut-il réfléchir à des moyens de valoriser ou élargir ces convergences.

Nous pourrions, sans préjuger des configurations futures lors des prochaines échéances électorales, continuer à débattre, à échanger, à construire une autre façon de faire de la politique, à diminuer le domaine de la concurrence.

Personnellement, je rêve que quand bien même nous ne nous présenterions pas réunis lors d’une échéance électorale, nous soyons capable de faire campagne ensemble ! Je rêve que nous transformions les élections en des moyens de construire et aider à l’émergence d’alternatives et non plus des moyens d’augmenter le pouvoir d’un groupe de personnes ou d’une famille de pensée.

Avanti !

François NICOLAS, REZE(44)